mercredi 11 juin 2008

Suffering to live, Scared to love

Te vois assise sur ton banc solitaire, juste à côté du parc d'en face. Tu es tout le temps assise seule sur ton banc, tu y passes plusieurs heures. Les oiseaux - pigeons - tes seuls amis, tu les nourris. Ils ont un amour artificiel pour toi, mais ça te convient. Tu as tellement peur d'aimer, de te lancer dans une relation, de vivre quelque chose d'important avec quelqu'un. Des fois, tu t'y lances, mais tu reviens toujours seule sur ton banc après une petite soirée de folleries. Des folleries, tu en fais, tu t'entrelaces avec ces gens que tu ne connais point, essayant d'y trouver ce que tu recherches le plus. Tu as le mal de vivre, tu as trop peur de t'y relancer - peur d'aimer. Tu es assise seule sur ton banc, seule avec ton désespoir parce que tu n'es pas capable de faire face à quoi que ce soit, tu te caches et te sauves toujours lorsqu'il y a confrontation. Tu n'es qu'une tortue qui se cache toujours sous sa carapace, mais un jour un renard va te rattrapper et te savourer, car chaque carapace a une faille. La tienne, elle a une faille qui s'en va directement à ton coeur. Tu as été blessée et maintenant tu joues à la victime, un volontarisme. Réalise-donc que tu es belle, que tu as une personnalité exquise et qu'il y a du monde qui t'aime, quoique tu sembles avoir les yeux fermés et croire que tu es seule.

dimanche 1 juin 2008

I will possess your heart

"How I wish, you could see, the potential of you and me."

Nous sommes au milieu d'une vallée, dans une forêt boréale, un chemin de fer y passe occasionnellement et l'on s'y couche, près de cette voie ferrée, chacun de notre côté. L'un proche d'un vieil hêtre, l'autre tout proche d'un cèdre. Nous avons peur de traverser cette voie ferrée, peur de ce chemin de fer qui crie fort et fait beaucoup de bruit. Nous restons donc chacun de notre côté, ayant trop peur d'être celui qui franchira sa peur le premier. Je regarde tes doux yeux bruns et je sais qu'on est fait l'un pour l'autre, main dans la main. Pourtant, le train n'a plus passé par ici depuis des lustres, mais on n'ose toujours pas affronté la voie ferrée d'un coup où le chemin de fer y reviendrait. Nous avons l'intention de briser la voie ferrée, de tout détruire afin que nous puissions être ensemble. Beaucoup d'effort, de travail et de volonté, elle est maintenant détruite. Plus peur du train, mais maintenant peur l'un de l'autre, ne sachant plus ce que nous désirons vraiment. Nous avons tout le potentiel du monde, nous savons tout les deux que ça marcherait, mais nous devons rester chacun de notre côté de cette voie ferrée détruite. C'est mieux d'être plus prudent. On sait jamais, le train pourrait toujours revenir. Remplis de gens, furieux, ils la reconstruiront cette voie ferrée. J'en suis sûr qu'ils reviendront un jour.

samedi 31 mai 2008

The machinery in me

Je rêve, de champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent. On se berce sur ces airs mécaniques, se laisse tenter par ces ronronnements et sifflements. Des champs électrisants remplis de gens, les uns aux côtés des autres dans ces lits mécaniques. Le son de la vie et de la mort qui, à chaque quelques secondes, retentit et nous laisse savoir qu'on est toujours vivant. Un de ces moments où le grincement électrique sortant d'un appareil ménager fait le ménage de notre surcharge intellectuelle, le sommeil peut être la seule issue. Nous rêvons de bras dansant comme des serpents de fer, stimulé par quelconque machinerie ou mécanismes. Nous dansons le ballet mécanique, suivant des pas pré-destinés par lesquels nous restons bouche bée lorsque nous nous apperçevons que c'est plus qu'une danse. J'ai un méchanisme qui est brisé, je veux bien danser le ballet mécanique, mais seulement avec toi qui ne cherche qu'à le danser avec autre que moi. Nos méchanismes se connectent, fulminent. Les morceaux tombent au sol, on prend et répare, dans ces champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent.

mercredi 28 mai 2008

Rinasek

Si étrange mais si familier, le coeur qui bat si fort qu'on l'entend dans ses oreilles, et même dans celles de l'autre. Sometimes... L'entrelacement qui ne fait place qu'à l'engouffrement, l'un dans l'autre, on s'engouffre et se tient par le peu de choses que l'on peu agripper. Sometimes you... Les mains qui ne savent plus où se placer, elles jonglent d'un côté, de l'autre, recherchant quelque chose de nouveau à agripper, une nouvelle sensation. Sometimes you make me... Recherche d'endroits dissimulés, ces courbes si charmantes, voluptueuses, tous cachés. Sometimes you make me go crazy... Les mots ne semblent qu'être inutile pour décrire de pareilles situations. On se lance dans ce puit sans fond, qui semble être interminable, mais ce n'est que ces émotions qui changent la perception du temps qui s'écoule devant nous. Une éternité, ça peut être vraiment court des fois. Nous sommes éternels dans ces moments de joie, pour seulement un certain temps, malheureusement.

Eternal Kingdom

Il y a ce sentiment qui revient, parfois tel un parasite ou de l'essence. Parasite qui nous ronge le corps, qui nous détruit tranquillement et qui ne fait que nous abandonner une fois que l'on est sans aucune utilité. L'essence - elle qui nous donne cette énergie dont nous avons si souvent besoin, qui fait qu'on se sent vivant pour un certain moment et qui est toujours là dans les moments de détresses. Ce même sentiment, parfois impossible à discerner d'une manière ou de l'autre, nous vivons tous avec celui-ci. Nous vivons tous dans ce royaume éternel qui ne fait que produire ce sentiment en grande quantité - trop grande, nous étouffant. S'acharnant sur nous, il s'impose. Nous sommes victime à son piège, vivant ou mort, ce sentiment existe toujours. Quel paradoxe, ce sentiment de vivre.

vendredi 23 mai 2008

The choir will always sing

La chorale qui chante, nous sommes assis sur un banc, les autres gens semblent s'auto-détruire. Ils pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. Notre banc, c'est notre refuge, ce qui nous sépare de cet océan de gens qui nous entoure. On chante à notre tour, se joignant à la chorale. On chante comme des vrais fous, les notes fausses plus fréquentes que celles qui sont justes. Les notes de nos voix se heurtent, la collision est impossible à éviter. On continue toujours à chanter, toujours plus fort, pour être le vainceur. Le banc se fracasse sous le lourd fardeau de nos échanges éclatants, mais la chorale chante toujours. On fait maintenant parti de ces gens qui pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. On ne chante plus. La chorale, elle, chante toujours.

Ne suffit qu'un jour on se trouve un banc, que quelqu'un se joigne à nous et qu'on chante comme des vrais fous. On est les vainceurs parce qu'on a surmonté ce que tant de gens ne sont pas capable de faire.. ils ont le mal de vivre. L'important c'est d'avoir son propre banc, seul ou en compagnie, et d'écouter la chorale chanter.

mercredi 14 mai 2008

About today

Ferme les yeux. Je suis encore là, je serre ta main dans la mienne. Le souffle qui est court et le coeur qui bat fort - trop fort. Un de ces moments où l'on se sent invincible, prêt à conquérir le monde s'il ne suffisait qu'elle le demande. Tranquillement, on reste sur place et, en la voyant se défiler sur les paysages distants, la mâchoire tombe tout simplement. Se berçant du bout des orteilles sur le balcon de bois revêtue d'une couche de peinture délavée, la vieille chaise craque et grince. Trop bien sur cet air d'élan, on continue tout simplement de se bercer en ignorant les bruits immondes sortant de cette chaise. On se souvient de ces moments de tristesse qui ont envahis notre âme pendant un certain temps.

On est fait fort...

La chaise craque et grince, impuissante sous le lourd fardeau de notre corps, mais notre âme, elle, elle ne grince pas.

samedi 10 mai 2008

Ability of adaptation

Te regarde à chacunes de nos rencontres, me demandant à quelle personne je vais faire face. Toi qui semble changer si soudainement et souvent, je ne sais jamais comment je vais t'appercevoir. Des jours noirs, tristes, sombres, heureux, chalheureux; tu es chaleureuse mais distante. Tu es proche et froide. C'est comme si tu étais un être qui se regarde dans le miroir à chaque réveil, mais ne dégage jamais la même chose - les cheveux ébouriffés, soignés.. Tu n'es plus stable. Je me sens maintenant comme le seul pilier contenant un brin de stabilité dans ta vie. L'adaptation à ces différentes personnalités n'est pas toujours facile, mais je réalise que mon égoïsme qui en demande toujours plus d'une relation qui n'a jamais eu de frontières - de constance. Je m'adapte à toi, je réalise tranquillement que tu es fragile comme les feuilles d'automne, que tu dégages le désespoir avec ton instabilité. Tu vas en devenir folle. Tu m'en as rendu fou, mais je m'y remet à pas de tortues, réparant le mur qui s'est brisé. Un mur que je devrais peut-être ne plus jamais reconstruire, car tu continues sans cesse de t'y fracasser.

Il faut savoir s'adapter au pire et continuer de l'avant. Reviens moi lorsque ta stabilité sera existante, pour la première fois de ta vie.

lundi 14 avril 2008

Du monde plein d'espoir

L'espoir semble naître seulement grâce à la routine ou même l'addiction dans certains cas. La plupart d'entre vous qui allez lire ce message font sans doute partie de cette catégorie de gens. Un espoir que je continue à réécrire sur ce blog, le cliquement d'un doigt qui vous amène directement d'ailleurs à ici. Une routine établie sans doute par un plaisir dont vous aviez à visiter ce blog. La vie n'est qu'une routine dont l'acharnement ne peut durer toute une vie, déceptions les unes après les autres, le corps ne fait que s'endurcir et décide de modifier ses comportements.

En train de perdre espoir, sans doute pour de bon, dans cette relation qui semble être un puit sans fond. Les bons moments sont vraisemblablement trop bons pour que je décide de mettre la clé dans la porte, de la laisser de l'autre côté. Jamais plus ne l'attendre. Jamais plus n'attendre quoi que ce soit d'elle.

Je félicite tout ceux qui m'ont encore dans leur liste de blogroll. Sans écrire depuis le dernier message fait ici, mais je vous ai quand même lu. La grêve semble être terminée, je reprends le contrôle de ce blog.

mardi 19 février 2008

Amour Interdit (Ouvre-toi)

Retour dans le passé. Toi, charmante jeune fille qui ne s'aimait point, tu étais pour moi la perle rare. Les yeux remplis d'éteincelles, ta fougue ne pouvait certainement pas me laisser indifférent. C'était impossible. Tu dégageais un charme si grand que tu aurais pu faire fondre le Mont-Royal en hiver. Tu étais si jolie, en-dedans comme à l'extérieur. À mes yeux à moi. Tu étais ce que je désirais. Tu t'es refermée, toi avec tes treize kilos de trop, tu te regardais dans le miroir et tu voulais mourir. Tu te sentais si faible, tel un rejet de la société qui ne pouvait se conformer aux idéaux que la télévision implore à ses adeptes. Grande, mince et blonde avec des seins énormes, gonflés au silicone. Si tu pouvais, je suis certain que tu le deviendrais. Mais à quel prix? La perte de mon amour, moi qui te chérissais tant, avec ces treize kilos de trop.

C'est un poison rose. Tu t'intoxiques toi-même sans le savoir, tu veux devenir ce que tu es déja. Ouvre-toi les yeux en te regardant dans le miroir, sourit et dit-moi que tu ne ressens pas la même chose que moi dans ces yeux merveilleux éteincelant? Ton coeur. Mon coeur. Un au côté de l'autre, pourquoi aurions-nous besoin d'une simple attirance physique qui serait plus grande que notre connexion? Deux âmes qui se touchent et se retrouvent, n'est-ce pas là l'amour et non l'attirance qui est souvent mauvaisement distingué de l'amour?

Il t'aime, avec ces kilos de trop. Et moi aussi, je t'aime, avec ces kilos de trop. La vie est belle et trop courte pour qu'on se soucie d'un simple nombre. Un simple nombre qui dicte nos vies. Laissons tomber ces chiffres.

mercredi 13 février 2008

One By One

Nous tombons tous comme les arbres dans nos chères forêts québécoises. Un par un, nous tombons. Nous fesons place au vide qui remplace notre place qui est maintenant disparue. Le conformisme dont la société nous enseigne nous a finalement tous attrapé, son emprise trop forte pour nous laisser reprendre des forces et repartir à nouveau, dans le trou où nous avons été déraciné. La rebellion est en vain, tout est déja trop tard. Il faut se battre avant même de se conformer au désir d'autrui. Un désir doit être mutuel pour qu'il prenne réalité et non qu'il devienne forcé. La joie ne peut être obtenu par tous que lorsqu'un sentiment est mutuel. Se conformer pour faire plaisir aux autres ne fait que nous détruire. Il faut être véritable dans la vie; laisse les larmes coulées, un sourire rayonnant de bonheur, murmurer des mots doux pour les bonnes raisons. Le champ de bataille ne doit pas se trouver à l'intérieur de nous, il faut savoir se respecter soi-même avant d'être capable de respecter les autres.

Il faut respecter les choix des autres, mais avant tout, être capable de respecter ses propres choix et ne pas avoir peur de s'affirmer.

mardi 5 février 2008

Déconnexion

J'ai pleuré comme une fillette l'autre jour, mais j'en suis fier. Fier d'avoir laissé ces larmes coulées parce que je sens que la grande majorité du peuple n'est pas interessé du sort d'autrui. Vive l'égoïsme. Tellement de problèmes ailleurs, nous oublions ceux qui sont les plus proches de nous. C'est beau d'aider les "autres" mais il ne faudrait pas oublier que de ces "autres" existent aussi ici. Continuons à investir des milliards pour la guerre ou réduire notre pollution de manière inefficace. Laissons des milliers de gens crevés de faim. Ce n'est que le début. Manque d'argent pour avoir un support social efficace, les gens en troubles graves ne savent pas trouver le réconfort qu'ils devaient y retrouver. Payer des taxes comme les autres. Ils en ont payées, mais lorsque le temps était venu d'avoir un support moral dans ces institutions, ils sont rejetés. Aucune place pour toi dans nos hôpitaux trop remplis de petits vieillards et autres malades qui semblent n'avoir que ça à faire. Ils ont prescrit des anti-dépresseurs, tu étais supposé aller mieux, mais ça n'a que détériorer ton état déplorable. Tu aurais aimé qu'ils t'amènent à l'hôpital pour prendre soin de tes maux, mais tu es retourné chez toi parce que tu n'y avais pas ta place - ils n'en avaient pas pour toi. Le lendemain tu es mort. Juste une statistique, maintenant. Tu n'as plus de voix pour rapporter les injustices qui ont été commises.

Continuons de supporter ce manque de support qui cause la mort, la souffrance et la torture.

jeudi 31 janvier 2008

Back up against the wall

La soirée commence avec beaucoup de tension, de la tension entre nous qui ne savons plus comment agir. Les regards plutôt discrets, mais surtout froids. Nous sommes les seuls à s'en rendre compte - se rendre compte de nos actes. Les autres y restent isolés, c'est mieux comme ça. Les coudes se lèvent, nous buvons tous et nous oublions ces tensions. Tout redevient comme avant, la connection entre nous deux est rétablie. Nous sommes rétablis. Tu me montres tant d'amour que je ne sais plus quoi en faire. Si seulement tu pouvais rester en place et ne pas aller voir ailleurs, nous serions heureux pour plus de deux minutes ensemble. Tu leur montres tant d'amour, à eux aussi. Les idées qui percutent dans ma tête encore une fois l'impression d'une trahison. Je me retrouve malgré tout avec mon dos contre le mur. Va finir par avoir la colonne croche et puis ne plus ressentir rien.

jeudi 24 janvier 2008

Personal

Ces choses peuvent être épeurantes. Il ne faut pas avoir peur, vient tenir ma main et je tiendrai la tienne en retour, nous serons capables de passer à travers ces étapes difficiles. Je sais que nous sommes capables. C'est comme cette soirée où tu étais assise dans le siège avant et moi dans le siège arrière, tu as glissé ta main par derrière, je l'ai pris dans la mienne et je l'ai tendrement caressé. Je me souviens encore de l'eau qui perlait contre la fenêtre arrière, de la buée qui combattait pour y rester. Tu t'es retournée, tu m'as regardé avec un de ses sourires si merveilleux, qui en dit tant. J'ai continué à caresser ta main, mais je l'ai laissé glisser. Les sentiments m'effrayaient, je ne voulais pas que tu saches comment je me sentais à ton égard. C'était mon secret, je voulais le garder pour moi. Ça fait toujours moins mal quand on le garde à l'intérieur. Le lendemain je t'ai dis que ta main était douce, du moins, j'en avais l'intention. Je n'ai rien dit. C'était le commencement de la fin - c'était notre premier moment et on l'a détruit. Retourner en arrière, dans cette voiture qui tombait en morceaux, main dans la main et succomber à la mort par un crash d'auto. Aurait été parfait comme situation, pour mourrir. Maintenant nous devons nous faire à l'idée que ce n'est plus possible, que nous avons changé.

Nous voulons toujours goûter à ce que nous n'avons pas eu la chance d'avoir. Si je te disais que je veux simplement caresser ta main à nouveau, me laisserais-tu?

mardi 22 janvier 2008

Wake me up before I sleep

Les pieds froids - horriblement froids. Un repliement sur soi quasi-instantané. Le goût de dormir, rester allongé sur le lit et ne plus penser à tout ce qui se passe autour de moi. Un de ces moments de tranquilité dont nous chérissons tous autant les uns que les autres - nous le voulons tous, mais ne sommes jamais capables de l'attendre. Nous tombons endormis avant même de pouvoir apercevoir ce monde dont nous voulons tous habiter, pour l'éternité si nous le pouvions. Nous continuons de vivre, de se soucier, de se poser des questions, de toujours bouger, mais jamais de rester silencieux et de ne penser à rien. Ne penser à rien, trouver le repos ultime qui nous relaxerait pour des journées entières à venir. Mais non, nous ne pouvons atteindre cet endroit. Soit éveillé ou endormi, deux mondes complètement à part de celui dont je cherche - dormir n'est qu'une illusion de cette tranquilité. Une tranquilité qui pourrait être comparable à la fin d'une vie - où les questions et les soucis n'existent plus. Être en direct contact avec son âme, de se parler à soi-même comme l'on ne peut parler à personne. Trouver nos propres réponses aux questions qui nous hantent dont nous avons les réponses. Ne me laisse pas tomber endormi, je vais peut-être finir par y accéder à ce monde.

lundi 21 janvier 2008

Running/Never look back

Idée; des idées qui traversent dans la tête, d'un bord à l'autre sans même s'y arrêter - ces idées qui filent et qui ne m'appartiennent point, elles ne font qu'entrer et sortir de ma tête. Le temps vient et passe, mais ne s'arrête jamais. J'ai l'impression que tout file à trois cent mile à l'heure, que le cerveau n'est plus capable de digérer toutes ces informations qui entrent. Ça bardasse là-dedans, tout plein d'idées, mais jamais le temps d'en prendre considération, faut toujours bouger - jamais rester immobile. Allons dans un rave, sauter d'un bord et de l'autre, sans se poser aucunes questions, juste bouger et sauter avec un cerveau remplit de musique, mais rien d'autre. Je me suis arrêter pour un moment, pour t'appercevoir de plus proche, mais je n'ai pas aimé mon expérience. Faut que ça bouge. Quand les choses ne bougent pas, la tristesse nous envahit avec des 'peut-être' et des 'si'. Allez, viens avec moi, pour l'éternité nous n'allons jamais nous poser de questions, vivre notre vie comme un rave. S'amuser toujours. Jusqu'à temps qu'on mette le pied dans la tombe et qu'on se pose plein de questions sur comment on aurait pu vivre. N'est-ce pas mieux de toujours courrir afin d'oublier ce qui nous fait du mal?

Je ne cours pas, mais toi si. Les idées transpercent mon crâne et y restent. Malheureusement je ne peux vivre comme toi. Nous sommes donc séparés, pour toujours.

vendredi 18 janvier 2008

A.C.W.

A. Pour de l'attention, que tu cherches tant, que tu crois que tu mérites tant. Tu racontes toujours tes mêmes histoires importantes afin de te sentir aussi glorifiée que ces histoires. Tu es prête à te ridiculiser d'une certaine manière afin d'avoir cette attention. Que tout le monde te regarde, que tu te sentes aimée. J'ai longtemps compris ce jeux que tu joues, mais je ne fais que tomber dans le piège à maintes reprises. Je ne peux faire autrement. Je suis tout simplement attiré par toi, mais cette attirance se détruit peu à peu. C. Comme expliqué plus haut, tu en cherches tant. Tiré de l'anglais, c'est un <>. Tu ne peux t'en passer. Ta faim ne fait que s'aggrandir plus le temps passe. W. C'est pour le mot <>. Tu manipules les gens avec ton corps, tu les attires pour seulement les repousser. Tout simplement un jeu pour toi, tu y prends plaisir. Tu te laisses toucher, tu perds ta pudeur. Tu t'ouvres à tout le monde, pour engouffrer l'énergie qu'ils pourraient si mieux dépenser à porter attention à quelque chose d'autre. N'importe quoi sauf toi.

Attention. Craving. Whore. C'est totalement toi, et j'espère pouvoir te blesser autant que tu m'aies blessé un jour. Tu n'es qu'un parasite à ma vie. Tu me veux tout à toi quand je suis seul avec toi. Tu me repousses quand il y a d'autres hommes. Tu sautes d'un homme à l'autre, sans aucuns préavis. C'est ta vie et je m'y glisse en-dehors tranquillement. J'espère que tu ne remarqueras pas.

(petit changement de style pour les deux derniers textes, mais étant donné les circonstances, c'était plus approprié. Retour à l'ancien style pour demain)

We met today & Will never meet again

Vous étiez à l'intérieur de l'église, veniez juste de prendre une place parmis une foule de bancs vides. Décidé d'aller voir notre autre compagnon qui était dehors, respirant un poison qui n'allait que le tuer tranquillement - la cigarette. C'est en me dirigeant vers la grande porte qu'un premier monsieur passa avec un bouquet de fleurs, suivi d'un deuxième monsieur avec un autre bouquet de fleurs. Le troisième qui les suivait d'un peu plus loin avait la mine basse, c'est la première chose que j'ai remarqué et ensuite la chose qu'il tenait dans ses mains a frappé mon regard. Tes cendres y étaient, dans ce petit urne. Pris mon courage a deux mains en voyant la mort et continua mon chemin vers l'extérieur. Mon compagnon avait la mine basse et on se lança un regard, se disant "Tu as vu la même chose que moi?". C'était symbolique, ce regard que je t'ai jeté, pour une dernière fois.

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L'inauguration commence. Nous ne pouvons que remarquer la température froide qui remplit la pièce et voyant une petite enveloppe située en avant de nous, nous comprenons tout. Sur l'enveloppe, il y était écrit "Don pour le chauffage... Merci" Je ne savais pas qu'il fallait payer pour avoir du chauffage et certainement pas payer pour les autres personnes qui nous suiveront lorsque celles qui y étaient avant nous n'ont fait aucuns dons. Je n'avais pas l'intention de retourner dans une église. Le prêtre commence son charabia et tout les moutons que nous sommes obéissent. Un discours beaucoup trop similaire pour chaques personnes qui sont mortes - pratiquement aucunes notes ayant vraiment du sens. Une grande majorité pleure, mais les vieillards qui font partis de la chorale se réjouissent, car ils pourront chanter à notre propre perte. Commentaires peu nombreux d'amis/familles de la victime, mais ceux-ci étaient vraiment pertinent et touchant. Un message d'amour qui frappait directement au coeur - un message dont le prêtre ne pouvait inventer à cause de sa foi.

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L'inauguration du mort est maintenant fini, le monde pleure ici et là. Certaines femmes qui ne connaissaient point la victime pleurent aussi, vraisemblablement cherchant un petit peu d'attention et d'amour. Je suis tombé au piège et j'ai donné peut-être un peu trop d'attention à une de ces femmes. J'étais droit et fier - fier d'avoir connu cet ami dont nous venons de perdre.

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Après-midi tranquille et soirée paisible. Tout le monde semblait avoir déja fait leur deuil, incluant tout ceux qui se disaient si proche de notre ami défunt. Ils étaient ceux à rigoler le plus fort, à avoir le plus d'amusement possible. C'était aussi eux qui ont versé le plus de larmes. Hypocrisie? Je ne saurais dire. La soirée a terminée, j'ai dit au revoir à plusieurs personnes que je ne reverrai surement pas, par choix ou désintérêt. Comme toi, notre cher ami défunt.

lundi 14 janvier 2008

We too are concerned/Is this really the end?

T'ai vu la dernière fois quand nous avons célébré le jour de l'an - nous étions plusieurs autour d'un feu, rigolant et s'amusant tous. Toi aussi, tu t'amusais. Tu as bu un peu et tu rigolais toujours autant. Tout semblait bien aller, nous nous sommes dit au revoir et espérions nous revoir sous peu. J'ai appris hier que tu avais succombé. Tu t'es laissé emporter par la vie, sans dire au revoir à qui que ce soit, sauf toi. Tu t'es fusillé. Je ne comprendrai jamais pourquoi, tout le monde t'aimais et tu étais quelqu'un de très amusant. Un bon compagnon de boisson, mais surtout un bon ami. J'aurais aimé pouvoir être là pour toi qui souffrait, mais le gardait toujours pour toi. Tout le monde croyait que tout allait bien et n'aurait jamais pensé que tu t'aurais suicidé. Toi, qui avait une petite fille de deux, si jolie et si intelligente, tu t'en vantais, tu étais fier d'elle. Onze jours après, la vie t'a échappé, tu l'as laissé glisser en appuyant sur la gachette. Elle ne te connaîtera jamais et pourtant, tu étais un homme formidable remplit de bonté et de gentillesse. Je veux que tu saches que je te comprends dans cette triste tragédie même si j'en connaîterai jamais la cause. Je ne t'en veux pas pour ce que tu as fais; tu souffrais en silence.

Je vois les gens autour de moi qui sont tristes, ils pleurent ta mort. Ils auraient tous voulus t'aider, se sacrifier pour que tu puisses vivre des jours meilleurs. Il est trop tard maintenant, ils souffrent et ne te comprennent pas encore - ils ont de la misère à le digérer, c'est comprenable. Tu n'es plus là pour eux, mais je serai là pour eux, moi, qui essaierai de les réchapper de cette folie qui t'a emportée toi. Je vais tout faire en mon pouvoir pour les aider, je sais qu'ils en auront besoin.

Jeudi, les funérailles. J'y serai et je les récomforterai. C'est de valeur que c'est maintenant que tu réalises que tu avais le support d'autant de gens qui t'aimaient. Tu vas voir, on va tous en sortir plus fort.

mardi 8 janvier 2008

Mountain Water/It's all gone

L'amour c'est comme l'eau qui coule des montagnes. Gelé en permanence, le sommet de la montagne laisse glisser des larmes avec le soleil qui le réchauffe. Le soleil, dans ce cas-ci, étant une personne dont nous aimons grandement et ouvrons notre coeur gelé pour y laisser place à l'amour. Au début, l'eau ne fait que couler tranquillement et fait fondre plusieurs autres couches de glace ou même de neige. La petite larme du début devient rapidement un petit chemin mouillé qui longe la montagne. Tout est grandiose, au sommet de la montagne. Tout semble nouveau et plus que jamais intéressant. Fait place au ruisseau, qui devient ensuite une rivière qui donne naissance à des lacs et ensuite à des fleuves qui se retrouvent dans des mers qui se déversent dans des océans. L'océan est si grand, mais n'a plus rien d'intéressant à nos yeux. Ce n'est qu'une grande étendue d'eau sur laquelle nous naviguons durant des années, où nous ne trouvons plus rien d'intéressant. L'évaporation de ces océans, signifie la fin de notre amour, pour ensuite laisser place à des précipitations qui recouvreront le sommet de la montagne une fois de plus, gelé en permanence, mais parfois laissant quelques larmes sortir.

J'aurais bien aimé vivre sur un lac avec toi, mais nous avons déja voyagé au milieu de l'océan et avons perdu tout repère. De retour à la case départ, seul au sommet de ma montagne.

lundi 7 janvier 2008

I wish I was someone better (Faithful)

Regardant la foule de gens qui m'entoure, la seule émotion qui me traverse le corps est le rejet. Le sentiment de se sentir impuissant face à ces gens qui sont tellement supérieurs avec leurs airs de snobs. Ils parlent fort, mais leurs propos ne font aucun sens. Ils sont si charmants, mais ont une défaillance intellectuelle. Pas un, ni deux, mais tout le groupe. Une grande erreur, oh qu'elle est énorme. Le rejet est rejetté, non pas parce qu'il est moins bon, mais plutôt parce qu'il est trop bon. La société ne fait qu'abaisser les personnes formidables et les réduire à l'esclavage de leurs cubicules. Aussi bien être dans une cage que dans ces bureaux fermés - sans lumières, sans vie. Serai un rejet toute la vie durant - aucunes affinités avec la société ni les superficiels ayant des défaillances intellectuelles. Aime mieux vivre seul qu'avec une bande de tarré qui ne savent pas vivre. Vivre notre vie c'est de trouver notre propre voie, plutôt seul ou entouré de milliers de gens - le bonheur y est partout. À vous de trouver votre propre voie sans devenir esclaves de la société.

samedi 5 janvier 2008

Clouds in the sky/Forecast

"En ce samedi 5 janvier, le temps s'annonce plutôt froid mais beau pour la matinée. En après-midi le ciel se recouvera par des nuages chargés de neige qui tombera abondamment. La soirée fera place à des éclaircis." Des éclaircis lors de la soirée - un moment où ne l'on peut pas apercevoir le ciel et déclarer si le ciel est vraiment dégagé. Comment savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas? Tel un homme qui se livre à s'enivrer lors d'une soirée, l'alcool masque son jugement et il ne voit plus clair. Qu'arriverait-il si cet homme se trouverait à voir plus clair que jamais en cette période d'enivrement? Lequel des deux gagnera: la raison ou la folie? Une folie qui peut vraisemblablement s'avérer être plus raisonnable que la raison elle-même. Notre perception change encore et encore, mais nous obéissons toujours à notre raison - faudrait peut-être faire place à un petit peu plus de folie. Cette perception qui trahit notre propre sens de vérités. L'incapacité de différencier le réel de l'irréel. Tout cela n'est qu'un rêve - des illusions. Notre vie de tous les jours est un rêve. Un rêve où l'on effectue des choix qui nous amènent des conséquences. Nous donnons le sens à notre propre vie.

jeudi 3 janvier 2008

Nightendstonight

Seulement qu'une autre nuit, paisible et chaleureuse, mais seul. Un de ces moments où l'on se sent horriblement seul parmis une foule de gens. Une de ces nuits où l'on peut sentir la noirceur co-exister avec nous. Les questions qui mijotent dans la tête, les gestes qui n'ont pas été commis, et les oublis - sans doute volontaire, mais involontaire à la fois. Vivre dans le passé, une chose qui n'est jamais voulue. Le passé remonte fréquamment et je ne sais plus quoi penser. T'ai-je laissé parce que je voulais ce qu'il y avait de mieux pour toi ou est-ce parce que je voulais autre chose? La vérité est disparue - les mémoires ne sont que confusion. À quoi bon essayer de se souvenir lorsque ce qui est le plus important est le moment présent? La nuit finit aujourd'hui et emporte avec elle cette noirceur insupportable qui trouble le sommeil et le quotidien. Le soleil brille encore, mais pas aussi longtemps que je le voudrais. Heureusement il y a la lune.

mercredi 2 janvier 2008

Fake empire

La larme à l'oeil, les joues rouges et les yeux ayant une énormité de capillaires explosés. T'ai vu pour la première fois si vulnérable - si humain. Te croyais plus fort que les autres, immobile comme une statue. L'âge t'a rattrapé tout d'un coup - dans mes yeux troublés. Aurais voulu te donner une carresse, te dire combien je t'aimais. Je restai silencieux pour un temps, pensant à toi qui est si fatigué, fatigué de la vie. Si fragile. J'ai eu peur pour quelques moments, la réalité m'a finalement retrouvée. Le temps passe et on ne fait que vieillir, faiblir et se fatiguer. Je suis encore un enfant, dans ma tête, mais je ne peux pas toujours fuir la réalité. Elle me retrouvera encore, j'en suis sûr. Tu vieillis, mais je t'aime toujours autant quoique je ne le dis pratiquement jamais.

Je t'aime.