Te regarde à chacunes de nos rencontres, me demandant à quelle personne je vais faire face. Toi qui semble changer si soudainement et souvent, je ne sais jamais comment je vais t'appercevoir. Des jours noirs, tristes, sombres, heureux, chalheureux; tu es chaleureuse mais distante. Tu es proche et froide. C'est comme si tu étais un être qui se regarde dans le miroir à chaque réveil, mais ne dégage jamais la même chose - les cheveux ébouriffés, soignés.. Tu n'es plus stable. Je me sens maintenant comme le seul pilier contenant un brin de stabilité dans ta vie. L'adaptation à ces différentes personnalités n'est pas toujours facile, mais je réalise que mon égoïsme qui en demande toujours plus d'une relation qui n'a jamais eu de frontières - de constance. Je m'adapte à toi, je réalise tranquillement que tu es fragile comme les feuilles d'automne, que tu dégages le désespoir avec ton instabilité. Tu vas en devenir folle. Tu m'en as rendu fou, mais je m'y remet à pas de tortues, réparant le mur qui s'est brisé. Un mur que je devrais peut-être ne plus jamais reconstruire, car tu continues sans cesse de t'y fracasser.
Il faut savoir s'adapter au pire et continuer de l'avant. Reviens moi lorsque ta stabilité sera existante, pour la première fois de ta vie.
samedi 10 mai 2008
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