samedi 31 mai 2008

The machinery in me

Je rêve, de champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent. On se berce sur ces airs mécaniques, se laisse tenter par ces ronronnements et sifflements. Des champs électrisants remplis de gens, les uns aux côtés des autres dans ces lits mécaniques. Le son de la vie et de la mort qui, à chaque quelques secondes, retentit et nous laisse savoir qu'on est toujours vivant. Un de ces moments où le grincement électrique sortant d'un appareil ménager fait le ménage de notre surcharge intellectuelle, le sommeil peut être la seule issue. Nous rêvons de bras dansant comme des serpents de fer, stimulé par quelconque machinerie ou mécanismes. Nous dansons le ballet mécanique, suivant des pas pré-destinés par lesquels nous restons bouche bée lorsque nous nous apperçevons que c'est plus qu'une danse. J'ai un méchanisme qui est brisé, je veux bien danser le ballet mécanique, mais seulement avec toi qui ne cherche qu'à le danser avec autre que moi. Nos méchanismes se connectent, fulminent. Les morceaux tombent au sol, on prend et répare, dans ces champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent.

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