La larme à l'oeil, les joues rouges et les yeux ayant une énormité de capillaires explosés. T'ai vu pour la première fois si vulnérable - si humain. Te croyais plus fort que les autres, immobile comme une statue. L'âge t'a rattrapé tout d'un coup - dans mes yeux troublés. Aurais voulu te donner une carresse, te dire combien je t'aimais. Je restai silencieux pour un temps, pensant à toi qui est si fatigué, fatigué de la vie. Si fragile. J'ai eu peur pour quelques moments, la réalité m'a finalement retrouvée. Le temps passe et on ne fait que vieillir, faiblir et se fatiguer. Je suis encore un enfant, dans ma tête, mais je ne peux pas toujours fuir la réalité. Elle me retrouvera encore, j'en suis sûr. Tu vieillis, mais je t'aime toujours autant quoique je ne le dis pratiquement jamais.
Je t'aime.
mercredi 2 janvier 2008
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