mercredi 13 février 2008

One By One

Nous tombons tous comme les arbres dans nos chères forêts québécoises. Un par un, nous tombons. Nous fesons place au vide qui remplace notre place qui est maintenant disparue. Le conformisme dont la société nous enseigne nous a finalement tous attrapé, son emprise trop forte pour nous laisser reprendre des forces et repartir à nouveau, dans le trou où nous avons été déraciné. La rebellion est en vain, tout est déja trop tard. Il faut se battre avant même de se conformer au désir d'autrui. Un désir doit être mutuel pour qu'il prenne réalité et non qu'il devienne forcé. La joie ne peut être obtenu par tous que lorsqu'un sentiment est mutuel. Se conformer pour faire plaisir aux autres ne fait que nous détruire. Il faut être véritable dans la vie; laisse les larmes coulées, un sourire rayonnant de bonheur, murmurer des mots doux pour les bonnes raisons. Le champ de bataille ne doit pas se trouver à l'intérieur de nous, il faut savoir se respecter soi-même avant d'être capable de respecter les autres.

Il faut respecter les choix des autres, mais avant tout, être capable de respecter ses propres choix et ne pas avoir peur de s'affirmer.

3 commentaires:

Benoit Bordeleau a dit...

Aussi doit on se garder de faire de l'anti-conformisme un conformisme.

Lilith a dit...

Je l'ai appris par essais/erreurs, qu'il faut se respecter soi-même avant de pouvoir exiger de se faire respecter des autres. Bonne morale.

Et je te tague (et m'enfuis en courant)! Plus de détails sur mon blog!

Cynthia B. Demented a dit...

Merci pour ce beau texte! Je me retrouve à travers ces lignes!...