dimanche 30 décembre 2007

This is the world that we live in

"Let's suppose that you were able, every night, to dream any dream you wanted to dream, and that you could for example have the power, within one night, to dream seventy-five years of time, or any length of time you wanted to have; and you would naturally as you began on this adventure of dreams, you would fulfill all your wishes, you would have every kind of pleasure you seek, and after several nights, of seventy-five years of total pleasure each, you would say 'well, that was pretty good'. Let's have a surprise, let's have a dream which isn't under control, something is going to happen to you that I don't know what it's going to be, and you would dig that and come out of that and say 'that was a close one'. Then you would become more and more adventurous, and you would make further gambles about what you would dream. And finally, you would dream where you went off. You would dream the dream of living the life that you are actually living today."

-Auteur inconnu

(désolé pour le manque d'updates, dernièrement je vivais dans un rêve)

mardi 18 décembre 2007

Two Steps

Tu m'as appris à parler. M'exprimer, m'exclamer et surtout à être véritable envers soi-même. Des dialogues, il y en a eu plusieurs, mais ce qui a mené à notre perte c'est mon silence. Un silence dont je ne pouvais exprimer, par peur d'endommager la relation que nous avions - regardons maintenant où nous en sommes. Les chemins se sont séparés, mais je ne peux te détester pour m'avoir tenu dans ce silence. Un silence qui m'a appris grandement, mais à un très grand prix: je t'ai perdue toi. Une défaite. Heureusement, j'apprends de mes erreurs - des nôtres - et je continue à marcher droit en sachant que je suis toujours vainceur dans une situation que tout le monde est perdant sauf s'ils réalisent qu'ils sont aussi vainceurs. Ta place dans mon coeur est toujours là, mais je ne pourrai plus jamais t'aimer. Le ciel s'est ouvert une fois de trop.

Te remerciant de tout coeur, tu m'as appris des choses que l'ont n'apprend pas dans les livres. La haine se transforme désormais en amour.

mardi 11 décembre 2007

A monster inside

Notre suicide. Ça changera le monde. Dans une vie où les voix sont étouffées et ignorées, la seule issue peut souvent paraître impossible à franchir. Se lancer dans le précipice. Profond. Très profond. Écoeurantite aigue, ne plus jamais vouloir se taire - vouloir se faire entendre par le monde entier. Se trouve un talent, devient une célébrité et oublie qui il est. Oublie d'écouter sa propre voix - comme nous le fesons tous. Plusieurs années passent. Une voix qui n'a pas servie à grand chose. Juste une célébrité de plus dans le monde. Reconnaissant qu'il n'est plus différent des autres, il se rappelle son enfance et ses idéaux. Veut redevenir l'ancienne personne qu'il était lorsque sa mère meurt de complications chirurgicales. Une chirurgie plastique. L'argent qu'il lui avait donné, à elle, pour cette chirurgie. Auparavant contre ses principes, mais plus maintenant. La foi qui renaît en lui. Plus forte que jamais, mais ses nouveaux discours ne donnent pratiquement rien. Il écrit toutes ses idées sur papier - papiers qui sont éparpillés sur son bureau. Grimpe au trente-huitième étage et saute. Maintenant, lui-même, éparpillé - sur l'asphalte. Des idéaux qui ne prennent vie que lorsque la mort arrive.

dimanche 9 décembre 2007

Turn up the satan

Petit garçon plutôt tranquille dans son propre monde, ne parle pas beaucoup et ne démontre pas beaucoup d'affection. Grandit un peu et devient un monstre; telle une décharge électrique, il ne peut arrêter. S'arrêter de faire des mauvais coups, des niaiseries et du mal - sans le vouloir. Il est joyeux, tout ça le rend heureux. Il s'amuse bien. Se fait punir encore et encore, mais ça ne le dérange pas - aucunes pénitences ne pourraient ruiner son amusement pour le temps qu'il peut durer. Les pulsions sont écoutées attentivement et ne laissent aucune place à la raison. Souvent blamé pour des choses qu'il n'a pas faites, le petit bonhomme n'est point dérangé. Il grandit encore, laissant la raison l'emporter sur les pulsions. Un être modifié par la société. Une femme qui ne fait que le pousser à bout, cet individu qui est maintenant un homme, pourrait retourner en arrière - laisser les pulsions le réclamer. Une rage accumulée qui ne fait que causer un orage violent pour lui, mais aussi pour elle. Surtout elle.

jeudi 6 décembre 2007

It's alright (The pulse is dying)

Une claque dans la figure - non, pas une baffe, mais plutôt un coup de poing. Si violent et agressant, des mots s'échappent de sa bouche. Un discours glacial envoyant des glaçons très pointus. Sourire sur la figure, la seule option est de rire. Rire d'elle et de ses propos aussi froids que son coeur et peut-être même son âme. Passe d'un élément à l'autre - la glace devient du feu. Finalement, pouvoir encore sentir un brin de passion chez elle; elle qui semblait morte en-dedans depuis un très long moment. Être content d'une discussion qui a tourné de mal en pire. Vraiment content. Capable de te reconnaître maintenant. Tout est correct. Ne jamais plus te voir, mais au moins t'ayant reconnu une dernière fois. Une vraie joie.

mercredi 5 décembre 2007

Don't hold your breath

Se souvient encore des nuits froides et sombres. Seulement capable de dormir parce que tu étais là. Là, près de lui - dans ses bras. Tu avais le coeur qui palpitait et le souffle court. En quasi état de détresse pour quelques moments, mais tu t'es endormie. Maintenant si calme, il peut s'endormir. Il s'endort. Son souffle arrête abruptement. Elle aussi. Dormir et ne plus jamais se réveiller - de faire face à la fatigue et aux cernes. À la vie et toutes les responsabilités qui nous entourent. Gambader dans les champs, sans aucuns buts, main dans la main. Elle et lui ensemble, pour toujours. Si seulement ils n'étaient pas morts, ils pourraient peut-être le faire. Tous deux morts, dans des rêves, mais pas ensemble. Tout est toujours plus beau dans le passé, sauf si tu décides de continuer à respirer. Prendre un vrai souffle de la vie qui nous anime. Il ne suffit que de respirer.

dimanche 2 décembre 2007

23:05 Oublier

À la première heure, je me suis levé. À la troisième heure, le thermostate grimpe rapidement, le travail ne fait que commencer. Déja la douzième heure qui arrive, mouillé comme un linge que l'on passe sous l'eau. L'humidité et la chaleur, plus collant que jamais. Pour la quatorzième heure, suffit de prendre une douche pour repartir à nouveau pour aller à la fête qui ne se trouve que dans une heure. La seizième heure, les bouteilles ouvrent et coulent à flot. Noyer notre estomac afin de submerger la tristesse qui nous entoure tous. La vingtième heure, les bouteilles vides ne laissent place qu'au malaise. Un estomac qui brasse, encore et encore, comme la tête qui est remplie d'incertitude. La vingt-deuxième heure arrive, couché sur un banc depuis un temps incertain - figé dans le temps. Ton corps saoul vient se poser sur le mien, tu m'embrasses plusieurs fois, mais moi, je ne réponds pas. Te laissant faire, comme un poisson hors de l'eau - tes lèvres trempées et puant l'alcool. Tu t'en vas et ne reviens pas. Vingt-trois heures et cinq minutes plus tard, je m'endors pour oublier. T'oublier toi. Si seulement je pouvais rester endormi.

This better go as planned

Tel un accroc à l'héroïne qui n'a plus un sou, je m'apprête à faire face à la vie. À une nouvelle vie, sans toi, chère drogue qui ne m'a que fait du mal. Un cadeau de Noël en avance, ton manquement à une réponse, m'a été grandement bénéficiaire. La saison est froide, plus que jamais, mais mon coeur se sent libre. Finalement libre, de passer à autres choses. La réalité n'est plus la même, mais il vaut mieux faire face à une réalité qui ne comporte pas de mensonges, de trahisons ou de faux espoirs. T'imaginant encore, assise sur moi en train de m'embrasser, les mots qui me viennent à l'esprit maintenant sont différents. Tu étais seule, le vide était comblé momentairement, n'est-ce pas ce que tu cherches toujours - encore et encore? Ce vide que tu connais restera toujours en toi, et moi, je ne le comblerai plus jamais. Par choix.

mercredi 28 novembre 2007

Not adapted for us

Une chaise. Très ordinaire, plutôt laide, mais aussi brisée. Un confort total dans cette affrosité. Pourtant, la plupart des gens la déteste, l'ignore ou voudrait même la jeter sur le bord de la route afin d'y voir un gros camion bedonnant l'engloutir. Une chaise, n'est-ce pas fait et voulu pour le confort plutôt qu'être une merveille défiguré de bijoux? Une chaise ayant des allures de ce que l'on voit dans ces défilés de zombies portant des morceaux de tissus, laids, impossible à porter, inconfortables et hors de prix, vous en voulez? La société semble parfois non adapté pour la simplicité, mais pas seulement chez les chaises - pour beaucoup de choses. La beauté ne réside pas toujours dans ce que l'on voit au regard. Dans tes yeux éteincelants et magnifiques, j'y voyais quelque chose, jusqu'à temps que je réalise à quel point tu étais superficielle. Exclu dans un monde rempli de stars qui n'ont jamais vu d'étoiles.

mardi 27 novembre 2007

Forbidden speech

Tout ce que nous savons,
C'est que nous ne savons rien,
Toutes les choses merveilleuses,
Nous les connaissons mals,

Les océans ont succédés,
Toutes ces larmes versées,
Le mal qui a pu être créé,
Me sera inconnu,
L'ignorance n'est point perdue,
L'amour n'existe plus,

Nous les pleurons,
Parce qu'ils meurent,
Parce que nous les haïssons,
Ils sont lâches et vaincus,

Il y eut un temps,
Lorsque l'amour existait encore,
Nous les pleurions,
Parce que nous les aimions,

Je t'aime, je te déteste,
Le seul sentiment que je n'éprouve,
C'est le désir d'être vrai,
Je me conforme, je me rebelle,
Le seul sentiment que je n'éprouve,
C'est le désir d'être vrai,

Si dans ce monde, Dieu existerait,
Il me dirait que je ne devrais vivre,
La douleur infligée par cette froideur,
Me glace le coeur,

Si l'amour existait,
Je voudrais qu'il soit mien,
Un seul baisé véritable et fondé,
C'est tout ce dont il faut,
Pour m'éveiller, pour être vrai.

dimanche 25 novembre 2007

Souvenirs dans l'temps

Une figure splendide, la peau rayonnante comme le soleil, les lèvres encore fraîches sans aucunes traces de craquelures. Un regard, timide et paralysant. Regard venant d'une première rencontre, brève et pleine d'espoir. Aucuns mots, seulement des regards. J'aurais aimé que ce moment reste figé éternellement, sans jamais avancé ou reculer. Des mains douces et chaleureuses, je peux encore les sentir dans les miennes. Les miennes et les tiennes, ensemble, sans aucuns mots. Des actions beaucoup plus fortes que n'importe quels mots. Malheureusement, tes mains glissent en dehors des miennes et se fracassent sur le sol. Un sol gelé et noir, ne laissant pas le soleil y refléter. Juste un souvenir dans l'temps; un regard timide et des mains à la fois douces et chaleureuses. C'était mon moment, et je l'ai laissé se sauver.

vendredi 23 novembre 2007

Time Bomb (On survit tous)

Individu normal avec une vie normale, une épouse normale et une maison normale. Tout est normal dans sa vie, et tout va bien - bien, dans le sens qu'il n'y a aucuns troubles. De la pression qui est ressentie au boulot, à la maison et même dans son auto. Quelques abus verbaux ici et là, ne rétorque jamais. Type vraiment fiable, arrive toujours à l'heure, mais se fait rappeler d'arriver à l'heure la seule et unique fois qu'il arrive en retard. Il est le seul à se le faire dire. Tout le monde le sait qu'il est capable de le prendre - d'en prendre. Encore et encore, il ne déclare jamais les inégalités qui ne sont que grandissantes. Les nerfs lâches, l'homme se laisse donc exploser faisant du mal à tout ce qui est autour de lui - une vengeance. Déclare toutes les inégalités et abus de pouvoir. Capable de digérer, maintenant. Peu de temps et ça recommence, encore. Il en prend toujours. Il explose encore, mais cette fois-ci s'enlève la vie. La sienne. Le seul contrôle qu'il avait.

jeudi 22 novembre 2007

Different Format

[texte écrit en 2004, mais toujours aussi pertinent]

Ils se sont enflammés,
Les yeux brillant comme des étoiles,
La détermination était celle d'un Dieu,
Le coeur arraché,
Ils se sont enflammés,

Les larmes qui coulent,
De yeux écarlates comme le sang,
L'espoir renaît mais ne durera longtemps,
Les sons sourds de larmes qui coulent,
Ces sons, je ne puis les entendre encore,
Le désespoir renaît mais ne durera longtemps,

Lorsque les étoiles ne sont plus,
Nous savons maintenant que nous ne sommes plus,
Cette destinée inachevée, réanimée par nos rêves,
Les buts ne sont que des figments de notre imagination,
L'existence ne doit pas être vu comme tel,

Ils se sont enflammés,
Les yeux brillant comme des étoiles,
La détermination était celle d'un Dieu,
Le coeur arraché,
Ils se sont enflammés,

Les jours sombres sont réanimés,
Ces explosions si sombres mais si lumineuses,
L'espoir renaît mais ne durera longtemps,
Les sons sourds de larmes qui coulent,
Ces sons, je ne puis les entendre encore,
Le désespoir renaît mais ne durera longtemps,

La nature de l'homme doit être blamé,
L'ignorance et la méfiance envers ces actes,
Le ciel nous sourit avec ces rayons lumineux,
Nos yeux sont horrifiés à la vision d'une autre lueur,
La mort qui les embrasse et les guide,
Les amène vers un monde meilleur,

Ils se sont enflammés,
Les yeux brillant comme des étoiles,
La détermination était celle d'un Dieu,
Le coeur arraché,
Ils se sont enflammés.

mercredi 21 novembre 2007

Dommage Collatéral

Les yeux remplis de rage, un de ces moments de folies, tout ce qui se trouve dans mon passage est détruit. Une porte ayant toujours la marque d'un coup de poing, enfoncé dans le bois, un trou profond et plutôt ovale. Un de ces moments où j'en avais assez - assez de vivre, de toi, de vous et de nous. Tel un trophé, cette porte gardera cette marque - une marque de désespoir. Les mots n'ont jamais voulus sortir, mais mon poing n'a pu résister à cette tentation de s'exprimer. Des fois, je pense que de t'avoir frappé, toi, m'aurait grandement fait du bien. De réduire ta machoîre en compotte. Mais, je t'aimais. J'était indifférent envers cette porte. Du dommage collatéral, était-ce nécessaire? C'était la voie la plus simple, facile et moins dramatique. Je regarde encore cette porte et me dis au plus profond de mon être que je ne laisserai plus jamais les mots s'emprisonnés dans mon crâne, ce petit monde étrange et parfois violent..

Plus jamais de dommages collatéraux.

mardi 20 novembre 2007

Sanglots (Trahison)

Une pluie glacée se glisse le long des fenêtres y laissant une trace de brûme. À l'extérieur de la maison, du corps, cette pluie glacée y coule et se forme des chemins. De tout petits torrents brûlants sur la peau. Tel des larmes versées, cette pluie nous laisse perplexe, se demandant ce qui nous l'a amené. Les émotions coulent sur le sang de la trahison - une trahison, créée par l'absence de gestes ou d'actions. Nous pouvons bien distinguer le commencement, là où une mer de sang s'y loge. Du sang salé, mais clair. Clair comme des larmes. De l'eau. Ce ne sont que des larmes, pour un moment j'y pensais voir du sang. Ton sang et le mien, échappé de nos corps par cette battaille qui se produit dans nos têtes, en silence. Sans jamais se regarder dans le blanc des yeux. Se noyant maintenant dans cette mer de larmes, nous ne nous battons plus - visant pour le fond de l'océan. Un vrai désastre écologique, mais nous restons silencieux. Silencieux, se demandant toujours si nous sommes vivants, ne reconnaissant aucunes émotions. Ni les miennes, ni les tiennes.

Coupant la corde qui me relie à toi, cette corde invisible, me laisse flotter à la surface. Un nouveau commencement.

lundi 19 novembre 2007

Percussion (In my head)

Un tambour dans la tête. Lorsque nous faisons des actes considérés plutôt méchants, ce tambour percute encore et encore. Ça ne tourne pas rond. Nous savons très bien ce que nous faisons, nous connaissons très bien les raisons pour lesquelles nous commettons ces actes. Un avertissement nous disant que nous faisons le mal délibéramment. La majorité du temps, le tambour résonnera plusieurs fois avant même que nous commettions ces actes, nous dictant quoi faire ou ne pas faire. Nous l'écoutons toujours, ce petit tambour qui résonne, résultant à la membrane cervicale qui hurle. Une percussion et un hurlement, de quoi ne plus savoir quoi faire, confus par tous ces bruits et ces voix. Le temps passe et le tambour percute très souvent, la membrane en hurle encore et encore. On se demande toujours ce que l'on doit faire, comme si nous étions pris dans une prison. Une prison cervicale. Quand le tambour cesse de fonctionner et les hurlements continuent, que devons-nous faire? Nous devons nous réveiller, sortir de cette prison. Fracasser le crâne, l'ouvrir en deux. Laisser sortir ce qui doit s'échapper.

dimanche 11 novembre 2007

Lyrics will not reach the audience

Des paroles. Encore des paroles. Toujours des paroles. Nous parlons tous, de tellement de choses, mais pourquoi ne parlons-nous pas de ce qui est important? Les choses importantes de la vie prennent une place seconde, le divertissement passe toujours en premier. Une vie sans modération où les abus et les excès arrivent plus souvent que des comportements sois-disant 'normaux'. Continuons de nous enivrer de ces banalités et de s'assir dans le siège arrière de notre vie - vivre sans vivre. Contourner les problèmes, aller toujours plus vite, s'échapper. Cela détruit notre vie - une vie dont tout est imprécis et sans buts. Vouloir être quelque chose pour les mauvaises raisons, une profession choisie seul pour le titre qui l'accompagne. Superficiel.

S'il-vous-plaît, parle-moi du hockey ou du football et cache tes émotions, tes problèmes, ton désir de mettre fin à tes jours..

Hurler bien fort

Les yeux fixés sur la lune, les loups hurlent, encore et encore. Est-ce un cri de désespoir? Est-ce un cri de solitude? Le loup cherche quelque chose. Nous cherchons tous quelque chose - si près de nous, mais en même temps, si loin. Le mystère d'une chose si accueillante, mais au même moment si troublante. Nous la voulons tous - sans aucunes exceptions. Jours après jours, seule la lune nous réconfortera de ces recherches en vain.

Je rechercherai toujours, dans tes yeux, comme dans la lune, une lueur d'espoir.

lundi 5 novembre 2007

On s'rentre dedans/C'est pas un accident

Avance. Avance. Recule. Avance. Recule. On vient de se frapper, de se heurter. Ce ne sont que des émotions, nous allons survivre, égratignés mais sans aucunes cicatrices. Nous allons avoir de l'espoir, mais cet espoir va mourrir plus tôt que l'on aurait voulu - si malheureux. La relation continue de se déchirer et nous restons silencieux à regarder ce grand spectacle se dévoiler devant nos yeux à moitié ouverts. Des larmes, il n'y en a pas eu. Jamais. Il n'y en aura jamais. Il est trop tard pour des larmes. Le silence à tué la relation, les larmes et l'espoir. Le silence n'a pas été un accident, il m'a appris grandement. Grandement sur toi et moi, mais pas nous.

mercredi 31 octobre 2007

We could distinguish a face/How is the face?

Des fois, je me demande bien pourquoi les gens changent si soudainement - c'est comme si nous avions affaire à une personne une journée et à une autre le lendemain. Ce visage si familier ne se ressemble pas toujours avec ses traits plissés, étirés, cernés.. Comment peut-on aimer quelqu'un quand on aime seulement une façade ou deux de cette personne, mais qu'on ne les voit que très rarement, mais souvent dans les moments de détresses - les moments où cette personne a besoin de nous? Cette caresse si familière, ce toucher si reconnaissable, mais le lendemain tout est à recommencer. Des jours, j'aime son visage, je suis en amour. D'autres jours, je ne peux la supporter, elle me tombe sur les nerfs. Et puis autrefois, ce sont les trippes qui veulent sortir - un malaise, une boule dans le ventre. Est-ce ma perception qui change ou est-ce cette personne qui change? La réalité peut prendre des tournures incroyables brouillées et des fois je me demande vraiment si.. si je me trompe sur ma propre perception de la réalité. Des fois je me demande vraiment où j'en suis rendu, à travers toutes ces hypothèses et ces conclusions; lesquelles sont vraies et fausses?

Truth in phrases

Des petites phrases ici et là dont j'ai receuillies:

"..c'est comme les petits sourires innocents que tu obtiens au début d'une relation avant que tu détruises tout.."

"..il y a des cures qui sont pires que la maladie.."

"..seul et ignorant, le paysage s'est transformé devant nos yeux.."

"..je me souviens de ce qu'est le bonheur, mais seulement en comparaison au malheur, et c'est comment je me sens, en ce moment.."

mardi 30 octobre 2007

Klarheit

Un cerveau malade, par toutes les émotions retenues - qui ne savent maintenant que le hanter. Ces émotions qui brouillent le jugement, qui nous font toujours porter des actes qu'on sait qu'on ne devrait pas faire. La poursuite de quelque chose, en vain. Nous nous battons encore et encore pour aller plus loin, mais nous ne savons jamais pourquoi nous nous battons. Le brouillard qui sommeille sur le cerveau, peut-être que nous nous battons pour l'enlever. Voir plus clair. Une recherche de clarité, mais à quel prix? Cette recherche peut mener à notre propre destruction, il faut savoir quand se battre et quand lâcher prise. Lâcher prise c'est ce que j'ai fait, mais le brouillard réside toujours. Il va finir par se dissoudre.

dimanche 28 octobre 2007

Sounds like thunder

Un ciel tranquille, bleu et sans nuage. Tout va bien, elle n'est plus dans les pensées. Je vis son ombre et le ciel se tranforma, il devint gris et remplis de nuages. Sa bouche grande ouverte, les mots défilèrent comme des nuages qui nous lancent ces petites gouttes de pluie par millions. Par milliards, même. Les oreilles à moitié bouchées, je ne voulais pas qu'elle me les remplissent d'eau. Je l'écoutais avec un air interessé, mais au fond de moi j'étais désintéressé. Mon air finit par me trahir. Elle ne dit rien. Je n'avais rien à lui dire; non, plus maintenant.

Une nuit durant, le tonerre, les éclairs et les nuages m'accompagnaient, mais moi j'étais dans mon petit monde coloré, vif et joyeux. Sans elle. Parfois il faut lâcher prise, passer à autre chose, laisser les naufragés dans leur propre tempête.

jeudi 25 octobre 2007

Ivresse au volant (sous contrôle)

Ivresse. Volant. Tout est sous contrôle, dis-je. J'ai le contrôle. Du moins, je crois que j'ai le contrôle. Tout semble défiler un petit peu trop vite, mais je continue à rouler encore et encore sur l'asphalte. Des lumières m'aveuglent de temps à autres, mais je continue, bouteille à la main et l'autre sur le volant. Je vois sur un trottoir une gang de jeunes qui s'amusent et je ne m'arrête pas, je continue toujours à rouler. Plus loin, je vois un petit chat blessé, je voudrais bien m'arrêter mais je continue toujours à rouler. Les lignes et lumières défilent encore et encore, pendant des heures et n'arrêtent jamais. Je n'arrête jamais sauf pour mettre de l'essence. Je continue toujours à rouler, sans vraiment avoir aucun contrôle sur la bagnole ou même sur mon corps, je fais juste conduire mon bolide. Et puis soudainement je m'arrête, tout arrête. Je ne suis plus ivre. Je remarque maintenant toutes les belles choses dont je n'ai pas apperçues lors de mon trajet. Je ne suis plus ivre, j'ai pris goût à la vie. Tout semble maintenant au ralentit et j'apprécie les petits moments de la vie.

Il est important de revenir sur terre et de vivre sans ivresse. L'ivresse du stress, de l'amour, de substances..

lundi 22 octobre 2007

Aren't we all running?

Une chose qui se cache. Cachée derrière notre grand sourrire blanc éteincelant. Nous agissons toujours comme si tout allait bien, mais en vérité, nous courrons. Encore et encore, nous nous arrêtons seulement pour voir si nous sommes suivis - si quelqu'un nous regarde - si.. si un rayon serait entrain de pénétrer au travers de cette glace immovible qui nous entoure. Nous n'osons pas parler, nous préférons courrir. Toujours courrir. C'est si simple et à la longue, nous sommes habitués à courrir. Les distances sont toujours plus longues et il n'y a aucunes frontières. Ce serait si simple de s'arrêter et de faire face à notre réalité, mais nous aimons tous courrir. Adultes ou enfants? Nous courrons tous ensemble, main dans la main, sans se regarder ni se parler. Juste courrir.

Tout le monde court ensemble dans une course où il n'y a que des perdants.

dimanche 21 octobre 2007

Fix The Sky A Little / Sky Is Over

J'aurais l'intention de lui dire, de lui faire savoir, que ce que nous avons est en train de se détruire mais je crois que cette personne le sait et ne veut y faire face. Le ciel au-dessus de nos têtes s'est brisé et il y a une fuite, l'eau se fracasse contre le sol et remplie tous les trous qui se noient et crient "À l'aide!". On se regarde mais on n'ose pas parler, ayant peur de la confrontation, on ignore tous ces problèmes et nous agissons comme si tout était beau.. mais les trous se remplissent d'eau et vont déborder. Je crois qu'ils ont déja débordés. Je crois qu'il est maintenant trop tard et que notre moment, notre moment à nous, a passé et nous l'avons manqué. Il est maintenant perdu dans le passé et voudrait bien renaître mais notre volonté est trop faible. Je sais que tu sais; nous avons manqué notre nuage se glissant sur le ciel et il a maintenant disparu. Au début, il était trop tôt. Beaucoup trop tôt, et pour cela je m'en excuse. Le prochain était déja trop tard de ta part. Et maintenant, tout semble comme si nous étions en retard..ement. Le ciel s'est ouvert, s'est refermé et puis s'est ultimement fracassé.

Plus que cinq jours, et nous saurons si le ciel s'est vraiment fracassé. S'il est toujours en un morceau, peut-être que nous arriverons à le réchapper avant qu'il se fracasse.

dimanche 14 octobre 2007

Dígame cómo usted se siente

Un autre jour de pluie. Et puis un autre. Les jours deviennent de plus en plus semblable et l'hiver approche à grands pas. Il fallait bien que l'été tire à sa fin, mais je l'aimais bien. Il y avait plus de temps libres pour les écoliers, mais surtout pour les écolières, en ce qui me concerne. Chaque fois que l'été commence, c'est la même histoire identique qui se reproduit. Le temps passe, les choses changent, mais mois je reviens toujours à la case départ et je suivis. Suivis par cette tentation. La tentation reste vivante les journées d'automne, hiberne l'hiver, se redécouvre au printemps et finalement renaît à l'été. J'aimerais bien que cette année elle meurt pour de bon, et que je puisse voir un nouvel été se dévoiler devant mes yeux. Un changement de paysage; une de moins ici et une de plus par là. Il faut faire attention pour que la tentation ne devienne pas addiction - il faut s'en sauver. Ça va bardasser. Ça va cogner. Le piège espiègle va se briser.

mardi 9 octobre 2007

Solange Du Weisst

Une journée de détresse parmis tant d'autres, mais cette fois-ci avec un arrière goût dans la bouche se demandant ce que nous aurions pu changer afin de remédier à tous les problèmes. Bien sûr, un coup de téléphone pourrait tout régler, mais vaut mieux s'entêter et se frapper la tête à coup de téléphone. Ca serait pourtant si simple, un appel et une réponse franche - pas de détours, juste la vérité. Quant on sait à quoi s'attendre, il arrive parfois qu'on décide de ne plus essayer - les trentes premières fois n'ont pas été avec grand succès et rien ne changera. Le doute. Toujours un doute et un espoir. L'espoir est revenu une fois, mais je doute qu'il revienne encore s'il meurt de nouveau. Sans l'espoir, le doute n'a plus aucun sens et la vie continue son chemin. J'attendrai ton appel, mais qui sait pour combien de temps cette fois? (pensée du 1er septembre 2006 qui renaît)

Mourrir pour de bon, peut-être que demain t'appelera, petit espoir brûlant à sa fin.

dimanche 7 octobre 2007

Could've moved mountains..

L'espoir. Toujours l'espoir. L'espoir de quoi?

Pourtant, c'est si simple. Ouvrez vos paumes grandes ouvertes et regardez les. Tout ce que vous désirez se trouve juste là: dans vos paumes. Nous avons tous le pouvoir de faire une différence dans le monde. Ce n'est pas parce que nous ne pouvons pas tout changer que nous ne pouvons rien changer. Nous pouvons détruire les frontières - faire bouger les montagnes. Une personne à la fois, un rêve peut naître. Le monde est entre vos mains et vous êtes les seuls à pouvoir le contrôler. Nous pouvons tous faire une différence.

The noise from the bell killed me

Une source d'inspiration, c'est tout ce qu'il faut. Nous sommes tous capables d'être en contrôle de notre destin, mais tout ce qu'il faut, c'est une source d'inspiration. Quelque chose qui nous tient allé, jours après jours, ne se demandant jamais si nous devons recommencer à zéro. Encore une fois, je parle de quelque chose qui puisse nous guider, quelque chose qui inspire un sens de sécurité à notre futur si lointain, mais parfois si proche. Il ne faut jamais s'avouer vaincu sans avoir amener une inspiration jusqu'à la fin - sinon ce serait de gaspiller cette inspiration et de ne pas l'utiliser afin de progresser dans notre vie - dans notre esprit. Cependant, ces inspirations sont parfois pratiquements impossibles à achever et pourtant, nous essayons toujours. D'autres fois, elles sont plutôt faciles à mettre à terme, mais le son d'une cloche d'église peut soudainnement tout fracasser et nous remettre à la case départ. Il faut savoir être sourd parfois, sinon cette cloche pourrait s'avérer être notre demise.

lundi 1 octobre 2007

Oceansize

Que l'immortelle pensée qui nous guide d'un océan à l'autre se manifeste, c'est le genre de chose que nous aimerions bien. Les jours se succédant, le corps flottant à la dérive sur un navire, nous nous demandons ce que nous ferions sans être guidé. Guidé par une force quasi surnaturelle qui nous prend par le cou et nous amène de l'autre bord de la rive, le corps toujours flottant à la dérive. L'illusion de voyager, mais en même temps de ne pas bouger - nous sommes toujours à la dérive, impuissants. Nous avons toujours voulu, et avons toujours espérer, mais nous n'avons jamais agis. Délaissés à la dérive. La dérive. Sans se battre, on se conforme à elle. Un océan si grand, mais aucune volonté d'agir.