dimanche 2 décembre 2007

23:05 Oublier

À la première heure, je me suis levé. À la troisième heure, le thermostate grimpe rapidement, le travail ne fait que commencer. Déja la douzième heure qui arrive, mouillé comme un linge que l'on passe sous l'eau. L'humidité et la chaleur, plus collant que jamais. Pour la quatorzième heure, suffit de prendre une douche pour repartir à nouveau pour aller à la fête qui ne se trouve que dans une heure. La seizième heure, les bouteilles ouvrent et coulent à flot. Noyer notre estomac afin de submerger la tristesse qui nous entoure tous. La vingtième heure, les bouteilles vides ne laissent place qu'au malaise. Un estomac qui brasse, encore et encore, comme la tête qui est remplie d'incertitude. La vingt-deuxième heure arrive, couché sur un banc depuis un temps incertain - figé dans le temps. Ton corps saoul vient se poser sur le mien, tu m'embrasses plusieurs fois, mais moi, je ne réponds pas. Te laissant faire, comme un poisson hors de l'eau - tes lèvres trempées et puant l'alcool. Tu t'en vas et ne reviens pas. Vingt-trois heures et cinq minutes plus tard, je m'endors pour oublier. T'oublier toi. Si seulement je pouvais rester endormi.

1 commentaire:

Lilith a dit...

Tellement de personnes prendraient une dose d'inconscience en ce début décembre... Tiens bon!