dimanche 9 décembre 2007

Turn up the satan

Petit garçon plutôt tranquille dans son propre monde, ne parle pas beaucoup et ne démontre pas beaucoup d'affection. Grandit un peu et devient un monstre; telle une décharge électrique, il ne peut arrêter. S'arrêter de faire des mauvais coups, des niaiseries et du mal - sans le vouloir. Il est joyeux, tout ça le rend heureux. Il s'amuse bien. Se fait punir encore et encore, mais ça ne le dérange pas - aucunes pénitences ne pourraient ruiner son amusement pour le temps qu'il peut durer. Les pulsions sont écoutées attentivement et ne laissent aucune place à la raison. Souvent blamé pour des choses qu'il n'a pas faites, le petit bonhomme n'est point dérangé. Il grandit encore, laissant la raison l'emporter sur les pulsions. Un être modifié par la société. Une femme qui ne fait que le pousser à bout, cet individu qui est maintenant un homme, pourrait retourner en arrière - laisser les pulsions le réclamer. Une rage accumulée qui ne fait que causer un orage violent pour lui, mais aussi pour elle. Surtout elle.

3 commentaires:

Benoit Bordeleau a dit...

Un petit gars peut-être moins modifié par la société qu'aliéné par ses conventions. L'individu est emprisonné à l'intérieur même de ses possibles, en consentant au gros biscuit social. Le Bonhomme Carnaval aussi, est un p'tit crisse.

Sleeping Dogs and Dead Lions a dit...

Satan: incarné dans le petit bonhomme ou la société?

Benoit Bordeleau a dit...

En tant que le mal est un possible, oui.