Les yeux remplis de rage, un de ces moments de folies, tout ce qui se trouve dans mon passage est détruit. Une porte ayant toujours la marque d'un coup de poing, enfoncé dans le bois, un trou profond et plutôt ovale. Un de ces moments où j'en avais assez - assez de vivre, de toi, de vous et de nous. Tel un trophé, cette porte gardera cette marque - une marque de désespoir. Les mots n'ont jamais voulus sortir, mais mon poing n'a pu résister à cette tentation de s'exprimer. Des fois, je pense que de t'avoir frappé, toi, m'aurait grandement fait du bien. De réduire ta machoîre en compotte. Mais, je t'aimais. J'était indifférent envers cette porte. Du dommage collatéral, était-ce nécessaire? C'était la voie la plus simple, facile et moins dramatique. Je regarde encore cette porte et me dis au plus profond de mon être que je ne laisserai plus jamais les mots s'emprisonnés dans mon crâne, ce petit monde étrange et parfois violent..
Plus jamais de dommages collatéraux.
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5 commentaires:
Y'a rien de pire que la violence. Ça laisse des marques indélibiles...
Et malheureusement la violence est nécessaire dans notre processus de socialisation.
@ BB: Ouf là j'veux des explications!
En ce sens qu'il faut souvent se faire violence à soi-même en vue de réduire les dommages qu'on fait autour de nous, dans la vie des autres. Entrer consciemment dans le carcan du bon-agir, c'est se contenir, se contenir s'est s'empêcher d'exploser tout en conservant l'attitude de la colère. En ce sens, la colère est tout d'abord violence envers soi, laisse toujours des traces.
La violence, je la considère toujours et d'abord envers soi, en tant qu'incapacité de dire. La contenance cherche une façon de dire autre qu'exposer la tête de l'autre et en ce sens on réintègre le social. Point de vue exposé brièvement, mais je pense que ça explique.
Et non, je ne suis pas pro-violence, haha.
J'avais réalisé qu'on se faisait incroyablement plus souvent violence à soi-même (pour la plupart du moins!), mais j'avais jamais vu se contenir sous cet angle...
Chapeau, c'est à tout casser!
Et j'me doutais bien que c'était pas une prise de position pro-violente!
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