mercredi 11 juin 2008
Suffering to live, Scared to love
Te vois assise sur ton banc solitaire, juste à côté du parc d'en face. Tu es tout le temps assise seule sur ton banc, tu y passes plusieurs heures. Les oiseaux - pigeons - tes seuls amis, tu les nourris. Ils ont un amour artificiel pour toi, mais ça te convient. Tu as tellement peur d'aimer, de te lancer dans une relation, de vivre quelque chose d'important avec quelqu'un. Des fois, tu t'y lances, mais tu reviens toujours seule sur ton banc après une petite soirée de folleries. Des folleries, tu en fais, tu t'entrelaces avec ces gens que tu ne connais point, essayant d'y trouver ce que tu recherches le plus. Tu as le mal de vivre, tu as trop peur de t'y relancer - peur d'aimer. Tu es assise seule sur ton banc, seule avec ton désespoir parce que tu n'es pas capable de faire face à quoi que ce soit, tu te caches et te sauves toujours lorsqu'il y a confrontation. Tu n'es qu'une tortue qui se cache toujours sous sa carapace, mais un jour un renard va te rattrapper et te savourer, car chaque carapace a une faille. La tienne, elle a une faille qui s'en va directement à ton coeur. Tu as été blessée et maintenant tu joues à la victime, un volontarisme. Réalise-donc que tu es belle, que tu as une personnalité exquise et qu'il y a du monde qui t'aime, quoique tu sembles avoir les yeux fermés et croire que tu es seule.
dimanche 1 juin 2008
I will possess your heart
"How I wish, you could see, the potential of you and me."
Nous sommes au milieu d'une vallée, dans une forêt boréale, un chemin de fer y passe occasionnellement et l'on s'y couche, près de cette voie ferrée, chacun de notre côté. L'un proche d'un vieil hêtre, l'autre tout proche d'un cèdre. Nous avons peur de traverser cette voie ferrée, peur de ce chemin de fer qui crie fort et fait beaucoup de bruit. Nous restons donc chacun de notre côté, ayant trop peur d'être celui qui franchira sa peur le premier. Je regarde tes doux yeux bruns et je sais qu'on est fait l'un pour l'autre, main dans la main. Pourtant, le train n'a plus passé par ici depuis des lustres, mais on n'ose toujours pas affronté la voie ferrée d'un coup où le chemin de fer y reviendrait. Nous avons l'intention de briser la voie ferrée, de tout détruire afin que nous puissions être ensemble. Beaucoup d'effort, de travail et de volonté, elle est maintenant détruite. Plus peur du train, mais maintenant peur l'un de l'autre, ne sachant plus ce que nous désirons vraiment. Nous avons tout le potentiel du monde, nous savons tout les deux que ça marcherait, mais nous devons rester chacun de notre côté de cette voie ferrée détruite. C'est mieux d'être plus prudent. On sait jamais, le train pourrait toujours revenir. Remplis de gens, furieux, ils la reconstruiront cette voie ferrée. J'en suis sûr qu'ils reviendront un jour.
Nous sommes au milieu d'une vallée, dans une forêt boréale, un chemin de fer y passe occasionnellement et l'on s'y couche, près de cette voie ferrée, chacun de notre côté. L'un proche d'un vieil hêtre, l'autre tout proche d'un cèdre. Nous avons peur de traverser cette voie ferrée, peur de ce chemin de fer qui crie fort et fait beaucoup de bruit. Nous restons donc chacun de notre côté, ayant trop peur d'être celui qui franchira sa peur le premier. Je regarde tes doux yeux bruns et je sais qu'on est fait l'un pour l'autre, main dans la main. Pourtant, le train n'a plus passé par ici depuis des lustres, mais on n'ose toujours pas affronté la voie ferrée d'un coup où le chemin de fer y reviendrait. Nous avons l'intention de briser la voie ferrée, de tout détruire afin que nous puissions être ensemble. Beaucoup d'effort, de travail et de volonté, elle est maintenant détruite. Plus peur du train, mais maintenant peur l'un de l'autre, ne sachant plus ce que nous désirons vraiment. Nous avons tout le potentiel du monde, nous savons tout les deux que ça marcherait, mais nous devons rester chacun de notre côté de cette voie ferrée détruite. C'est mieux d'être plus prudent. On sait jamais, le train pourrait toujours revenir. Remplis de gens, furieux, ils la reconstruiront cette voie ferrée. J'en suis sûr qu'ils reviendront un jour.
samedi 31 mai 2008
The machinery in me
Je rêve, de champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent. On se berce sur ces airs mécaniques, se laisse tenter par ces ronronnements et sifflements. Des champs électrisants remplis de gens, les uns aux côtés des autres dans ces lits mécaniques. Le son de la vie et de la mort qui, à chaque quelques secondes, retentit et nous laisse savoir qu'on est toujours vivant. Un de ces moments où le grincement électrique sortant d'un appareil ménager fait le ménage de notre surcharge intellectuelle, le sommeil peut être la seule issue. Nous rêvons de bras dansant comme des serpents de fer, stimulé par quelconque machinerie ou mécanismes. Nous dansons le ballet mécanique, suivant des pas pré-destinés par lesquels nous restons bouche bée lorsque nous nous apperçevons que c'est plus qu'une danse. J'ai un méchanisme qui est brisé, je veux bien danser le ballet mécanique, mais seulement avec toi qui ne cherche qu'à le danser avec autre que moi. Nos méchanismes se connectent, fulminent. Les morceaux tombent au sol, on prend et répare, dans ces champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent.
mercredi 28 mai 2008
Rinasek
Si étrange mais si familier, le coeur qui bat si fort qu'on l'entend dans ses oreilles, et même dans celles de l'autre. Sometimes... L'entrelacement qui ne fait place qu'à l'engouffrement, l'un dans l'autre, on s'engouffre et se tient par le peu de choses que l'on peu agripper. Sometimes you... Les mains qui ne savent plus où se placer, elles jonglent d'un côté, de l'autre, recherchant quelque chose de nouveau à agripper, une nouvelle sensation. Sometimes you make me... Recherche d'endroits dissimulés, ces courbes si charmantes, voluptueuses, tous cachés. Sometimes you make me go crazy... Les mots ne semblent qu'être inutile pour décrire de pareilles situations. On se lance dans ce puit sans fond, qui semble être interminable, mais ce n'est que ces émotions qui changent la perception du temps qui s'écoule devant nous. Une éternité, ça peut être vraiment court des fois. Nous sommes éternels dans ces moments de joie, pour seulement un certain temps, malheureusement.
Eternal Kingdom
Il y a ce sentiment qui revient, parfois tel un parasite ou de l'essence. Parasite qui nous ronge le corps, qui nous détruit tranquillement et qui ne fait que nous abandonner une fois que l'on est sans aucune utilité. L'essence - elle qui nous donne cette énergie dont nous avons si souvent besoin, qui fait qu'on se sent vivant pour un certain moment et qui est toujours là dans les moments de détresses. Ce même sentiment, parfois impossible à discerner d'une manière ou de l'autre, nous vivons tous avec celui-ci. Nous vivons tous dans ce royaume éternel qui ne fait que produire ce sentiment en grande quantité - trop grande, nous étouffant. S'acharnant sur nous, il s'impose. Nous sommes victime à son piège, vivant ou mort, ce sentiment existe toujours. Quel paradoxe, ce sentiment de vivre.
vendredi 23 mai 2008
The choir will always sing
La chorale qui chante, nous sommes assis sur un banc, les autres gens semblent s'auto-détruire. Ils pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. Notre banc, c'est notre refuge, ce qui nous sépare de cet océan de gens qui nous entoure. On chante à notre tour, se joignant à la chorale. On chante comme des vrais fous, les notes fausses plus fréquentes que celles qui sont justes. Les notes de nos voix se heurtent, la collision est impossible à éviter. On continue toujours à chanter, toujours plus fort, pour être le vainceur. Le banc se fracasse sous le lourd fardeau de nos échanges éclatants, mais la chorale chante toujours. On fait maintenant parti de ces gens qui pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. On ne chante plus. La chorale, elle, chante toujours.
Ne suffit qu'un jour on se trouve un banc, que quelqu'un se joigne à nous et qu'on chante comme des vrais fous. On est les vainceurs parce qu'on a surmonté ce que tant de gens ne sont pas capable de faire.. ils ont le mal de vivre. L'important c'est d'avoir son propre banc, seul ou en compagnie, et d'écouter la chorale chanter.
Ne suffit qu'un jour on se trouve un banc, que quelqu'un se joigne à nous et qu'on chante comme des vrais fous. On est les vainceurs parce qu'on a surmonté ce que tant de gens ne sont pas capable de faire.. ils ont le mal de vivre. L'important c'est d'avoir son propre banc, seul ou en compagnie, et d'écouter la chorale chanter.
mercredi 14 mai 2008
About today
Ferme les yeux. Je suis encore là, je serre ta main dans la mienne. Le souffle qui est court et le coeur qui bat fort - trop fort. Un de ces moments où l'on se sent invincible, prêt à conquérir le monde s'il ne suffisait qu'elle le demande. Tranquillement, on reste sur place et, en la voyant se défiler sur les paysages distants, la mâchoire tombe tout simplement. Se berçant du bout des orteilles sur le balcon de bois revêtue d'une couche de peinture délavée, la vieille chaise craque et grince. Trop bien sur cet air d'élan, on continue tout simplement de se bercer en ignorant les bruits immondes sortant de cette chaise. On se souvient de ces moments de tristesse qui ont envahis notre âme pendant un certain temps.
On est fait fort...
La chaise craque et grince, impuissante sous le lourd fardeau de notre corps, mais notre âme, elle, elle ne grince pas.
On est fait fort...
La chaise craque et grince, impuissante sous le lourd fardeau de notre corps, mais notre âme, elle, elle ne grince pas.
samedi 10 mai 2008
Ability of adaptation
Te regarde à chacunes de nos rencontres, me demandant à quelle personne je vais faire face. Toi qui semble changer si soudainement et souvent, je ne sais jamais comment je vais t'appercevoir. Des jours noirs, tristes, sombres, heureux, chalheureux; tu es chaleureuse mais distante. Tu es proche et froide. C'est comme si tu étais un être qui se regarde dans le miroir à chaque réveil, mais ne dégage jamais la même chose - les cheveux ébouriffés, soignés.. Tu n'es plus stable. Je me sens maintenant comme le seul pilier contenant un brin de stabilité dans ta vie. L'adaptation à ces différentes personnalités n'est pas toujours facile, mais je réalise que mon égoïsme qui en demande toujours plus d'une relation qui n'a jamais eu de frontières - de constance. Je m'adapte à toi, je réalise tranquillement que tu es fragile comme les feuilles d'automne, que tu dégages le désespoir avec ton instabilité. Tu vas en devenir folle. Tu m'en as rendu fou, mais je m'y remet à pas de tortues, réparant le mur qui s'est brisé. Un mur que je devrais peut-être ne plus jamais reconstruire, car tu continues sans cesse de t'y fracasser.
Il faut savoir s'adapter au pire et continuer de l'avant. Reviens moi lorsque ta stabilité sera existante, pour la première fois de ta vie.
Il faut savoir s'adapter au pire et continuer de l'avant. Reviens moi lorsque ta stabilité sera existante, pour la première fois de ta vie.
mardi 22 avril 2008
lundi 14 avril 2008
Du monde plein d'espoir
L'espoir semble naître seulement grâce à la routine ou même l'addiction dans certains cas. La plupart d'entre vous qui allez lire ce message font sans doute partie de cette catégorie de gens. Un espoir que je continue à réécrire sur ce blog, le cliquement d'un doigt qui vous amène directement d'ailleurs à ici. Une routine établie sans doute par un plaisir dont vous aviez à visiter ce blog. La vie n'est qu'une routine dont l'acharnement ne peut durer toute une vie, déceptions les unes après les autres, le corps ne fait que s'endurcir et décide de modifier ses comportements.
En train de perdre espoir, sans doute pour de bon, dans cette relation qui semble être un puit sans fond. Les bons moments sont vraisemblablement trop bons pour que je décide de mettre la clé dans la porte, de la laisser de l'autre côté. Jamais plus ne l'attendre. Jamais plus n'attendre quoi que ce soit d'elle.
Je félicite tout ceux qui m'ont encore dans leur liste de blogroll. Sans écrire depuis le dernier message fait ici, mais je vous ai quand même lu. La grêve semble être terminée, je reprends le contrôle de ce blog.
En train de perdre espoir, sans doute pour de bon, dans cette relation qui semble être un puit sans fond. Les bons moments sont vraisemblablement trop bons pour que je décide de mettre la clé dans la porte, de la laisser de l'autre côté. Jamais plus ne l'attendre. Jamais plus n'attendre quoi que ce soit d'elle.
Je félicite tout ceux qui m'ont encore dans leur liste de blogroll. Sans écrire depuis le dernier message fait ici, mais je vous ai quand même lu. La grêve semble être terminée, je reprends le contrôle de ce blog.
mardi 19 février 2008
Amour Interdit (Ouvre-toi)
Retour dans le passé. Toi, charmante jeune fille qui ne s'aimait point, tu étais pour moi la perle rare. Les yeux remplis d'éteincelles, ta fougue ne pouvait certainement pas me laisser indifférent. C'était impossible. Tu dégageais un charme si grand que tu aurais pu faire fondre le Mont-Royal en hiver. Tu étais si jolie, en-dedans comme à l'extérieur. À mes yeux à moi. Tu étais ce que je désirais. Tu t'es refermée, toi avec tes treize kilos de trop, tu te regardais dans le miroir et tu voulais mourir. Tu te sentais si faible, tel un rejet de la société qui ne pouvait se conformer aux idéaux que la télévision implore à ses adeptes. Grande, mince et blonde avec des seins énormes, gonflés au silicone. Si tu pouvais, je suis certain que tu le deviendrais. Mais à quel prix? La perte de mon amour, moi qui te chérissais tant, avec ces treize kilos de trop.
C'est un poison rose. Tu t'intoxiques toi-même sans le savoir, tu veux devenir ce que tu es déja. Ouvre-toi les yeux en te regardant dans le miroir, sourit et dit-moi que tu ne ressens pas la même chose que moi dans ces yeux merveilleux éteincelant? Ton coeur. Mon coeur. Un au côté de l'autre, pourquoi aurions-nous besoin d'une simple attirance physique qui serait plus grande que notre connexion? Deux âmes qui se touchent et se retrouvent, n'est-ce pas là l'amour et non l'attirance qui est souvent mauvaisement distingué de l'amour?
Il t'aime, avec ces kilos de trop. Et moi aussi, je t'aime, avec ces kilos de trop. La vie est belle et trop courte pour qu'on se soucie d'un simple nombre. Un simple nombre qui dicte nos vies. Laissons tomber ces chiffres.
C'est un poison rose. Tu t'intoxiques toi-même sans le savoir, tu veux devenir ce que tu es déja. Ouvre-toi les yeux en te regardant dans le miroir, sourit et dit-moi que tu ne ressens pas la même chose que moi dans ces yeux merveilleux éteincelant? Ton coeur. Mon coeur. Un au côté de l'autre, pourquoi aurions-nous besoin d'une simple attirance physique qui serait plus grande que notre connexion? Deux âmes qui se touchent et se retrouvent, n'est-ce pas là l'amour et non l'attirance qui est souvent mauvaisement distingué de l'amour?
Il t'aime, avec ces kilos de trop. Et moi aussi, je t'aime, avec ces kilos de trop. La vie est belle et trop courte pour qu'on se soucie d'un simple nombre. Un simple nombre qui dicte nos vies. Laissons tomber ces chiffres.
mercredi 13 février 2008
One By One
Nous tombons tous comme les arbres dans nos chères forêts québécoises. Un par un, nous tombons. Nous fesons place au vide qui remplace notre place qui est maintenant disparue. Le conformisme dont la société nous enseigne nous a finalement tous attrapé, son emprise trop forte pour nous laisser reprendre des forces et repartir à nouveau, dans le trou où nous avons été déraciné. La rebellion est en vain, tout est déja trop tard. Il faut se battre avant même de se conformer au désir d'autrui. Un désir doit être mutuel pour qu'il prenne réalité et non qu'il devienne forcé. La joie ne peut être obtenu par tous que lorsqu'un sentiment est mutuel. Se conformer pour faire plaisir aux autres ne fait que nous détruire. Il faut être véritable dans la vie; laisse les larmes coulées, un sourire rayonnant de bonheur, murmurer des mots doux pour les bonnes raisons. Le champ de bataille ne doit pas se trouver à l'intérieur de nous, il faut savoir se respecter soi-même avant d'être capable de respecter les autres.
Il faut respecter les choix des autres, mais avant tout, être capable de respecter ses propres choix et ne pas avoir peur de s'affirmer.
Il faut respecter les choix des autres, mais avant tout, être capable de respecter ses propres choix et ne pas avoir peur de s'affirmer.
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