samedi 31 mai 2008

The machinery in me

Je rêve, de champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent. On se berce sur ces airs mécaniques, se laisse tenter par ces ronronnements et sifflements. Des champs électrisants remplis de gens, les uns aux côtés des autres dans ces lits mécaniques. Le son de la vie et de la mort qui, à chaque quelques secondes, retentit et nous laisse savoir qu'on est toujours vivant. Un de ces moments où le grincement électrique sortant d'un appareil ménager fait le ménage de notre surcharge intellectuelle, le sommeil peut être la seule issue. Nous rêvons de bras dansant comme des serpents de fer, stimulé par quelconque machinerie ou mécanismes. Nous dansons le ballet mécanique, suivant des pas pré-destinés par lesquels nous restons bouche bée lorsque nous nous apperçevons que c'est plus qu'une danse. J'ai un méchanisme qui est brisé, je veux bien danser le ballet mécanique, mais seulement avec toi qui ne cherche qu'à le danser avec autre que moi. Nos méchanismes se connectent, fulminent. Les morceaux tombent au sol, on prend et répare, dans ces champs électrisants remplis de machineries lourdes qui bourdonnent.

mercredi 28 mai 2008

Rinasek

Si étrange mais si familier, le coeur qui bat si fort qu'on l'entend dans ses oreilles, et même dans celles de l'autre. Sometimes... L'entrelacement qui ne fait place qu'à l'engouffrement, l'un dans l'autre, on s'engouffre et se tient par le peu de choses que l'on peu agripper. Sometimes you... Les mains qui ne savent plus où se placer, elles jonglent d'un côté, de l'autre, recherchant quelque chose de nouveau à agripper, une nouvelle sensation. Sometimes you make me... Recherche d'endroits dissimulés, ces courbes si charmantes, voluptueuses, tous cachés. Sometimes you make me go crazy... Les mots ne semblent qu'être inutile pour décrire de pareilles situations. On se lance dans ce puit sans fond, qui semble être interminable, mais ce n'est que ces émotions qui changent la perception du temps qui s'écoule devant nous. Une éternité, ça peut être vraiment court des fois. Nous sommes éternels dans ces moments de joie, pour seulement un certain temps, malheureusement.

Eternal Kingdom

Il y a ce sentiment qui revient, parfois tel un parasite ou de l'essence. Parasite qui nous ronge le corps, qui nous détruit tranquillement et qui ne fait que nous abandonner une fois que l'on est sans aucune utilité. L'essence - elle qui nous donne cette énergie dont nous avons si souvent besoin, qui fait qu'on se sent vivant pour un certain moment et qui est toujours là dans les moments de détresses. Ce même sentiment, parfois impossible à discerner d'une manière ou de l'autre, nous vivons tous avec celui-ci. Nous vivons tous dans ce royaume éternel qui ne fait que produire ce sentiment en grande quantité - trop grande, nous étouffant. S'acharnant sur nous, il s'impose. Nous sommes victime à son piège, vivant ou mort, ce sentiment existe toujours. Quel paradoxe, ce sentiment de vivre.

vendredi 23 mai 2008

The choir will always sing

La chorale qui chante, nous sommes assis sur un banc, les autres gens semblent s'auto-détruire. Ils pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. Notre banc, c'est notre refuge, ce qui nous sépare de cet océan de gens qui nous entoure. On chante à notre tour, se joignant à la chorale. On chante comme des vrais fous, les notes fausses plus fréquentes que celles qui sont justes. Les notes de nos voix se heurtent, la collision est impossible à éviter. On continue toujours à chanter, toujours plus fort, pour être le vainceur. Le banc se fracasse sous le lourd fardeau de nos échanges éclatants, mais la chorale chante toujours. On fait maintenant parti de ces gens qui pleurent, dépriment, s'auto-détruisent. On ne chante plus. La chorale, elle, chante toujours.

Ne suffit qu'un jour on se trouve un banc, que quelqu'un se joigne à nous et qu'on chante comme des vrais fous. On est les vainceurs parce qu'on a surmonté ce que tant de gens ne sont pas capable de faire.. ils ont le mal de vivre. L'important c'est d'avoir son propre banc, seul ou en compagnie, et d'écouter la chorale chanter.

mercredi 14 mai 2008

About today

Ferme les yeux. Je suis encore là, je serre ta main dans la mienne. Le souffle qui est court et le coeur qui bat fort - trop fort. Un de ces moments où l'on se sent invincible, prêt à conquérir le monde s'il ne suffisait qu'elle le demande. Tranquillement, on reste sur place et, en la voyant se défiler sur les paysages distants, la mâchoire tombe tout simplement. Se berçant du bout des orteilles sur le balcon de bois revêtue d'une couche de peinture délavée, la vieille chaise craque et grince. Trop bien sur cet air d'élan, on continue tout simplement de se bercer en ignorant les bruits immondes sortant de cette chaise. On se souvient de ces moments de tristesse qui ont envahis notre âme pendant un certain temps.

On est fait fort...

La chaise craque et grince, impuissante sous le lourd fardeau de notre corps, mais notre âme, elle, elle ne grince pas.

samedi 10 mai 2008

Ability of adaptation

Te regarde à chacunes de nos rencontres, me demandant à quelle personne je vais faire face. Toi qui semble changer si soudainement et souvent, je ne sais jamais comment je vais t'appercevoir. Des jours noirs, tristes, sombres, heureux, chalheureux; tu es chaleureuse mais distante. Tu es proche et froide. C'est comme si tu étais un être qui se regarde dans le miroir à chaque réveil, mais ne dégage jamais la même chose - les cheveux ébouriffés, soignés.. Tu n'es plus stable. Je me sens maintenant comme le seul pilier contenant un brin de stabilité dans ta vie. L'adaptation à ces différentes personnalités n'est pas toujours facile, mais je réalise que mon égoïsme qui en demande toujours plus d'une relation qui n'a jamais eu de frontières - de constance. Je m'adapte à toi, je réalise tranquillement que tu es fragile comme les feuilles d'automne, que tu dégages le désespoir avec ton instabilité. Tu vas en devenir folle. Tu m'en as rendu fou, mais je m'y remet à pas de tortues, réparant le mur qui s'est brisé. Un mur que je devrais peut-être ne plus jamais reconstruire, car tu continues sans cesse de t'y fracasser.

Il faut savoir s'adapter au pire et continuer de l'avant. Reviens moi lorsque ta stabilité sera existante, pour la première fois de ta vie.