"Let's suppose that you were able, every night, to dream any dream you wanted to dream, and that you could for example have the power, within one night, to dream seventy-five years of time, or any length of time you wanted to have; and you would naturally as you began on this adventure of dreams, you would fulfill all your wishes, you would have every kind of pleasure you seek, and after several nights, of seventy-five years of total pleasure each, you would say 'well, that was pretty good'. Let's have a surprise, let's have a dream which isn't under control, something is going to happen to you that I don't know what it's going to be, and you would dig that and come out of that and say 'that was a close one'. Then you would become more and more adventurous, and you would make further gambles about what you would dream. And finally, you would dream where you went off. You would dream the dream of living the life that you are actually living today."
-Auteur inconnu
(désolé pour le manque d'updates, dernièrement je vivais dans un rêve)
dimanche 30 décembre 2007
mardi 18 décembre 2007
Two Steps
Tu m'as appris à parler. M'exprimer, m'exclamer et surtout à être véritable envers soi-même. Des dialogues, il y en a eu plusieurs, mais ce qui a mené à notre perte c'est mon silence. Un silence dont je ne pouvais exprimer, par peur d'endommager la relation que nous avions - regardons maintenant où nous en sommes. Les chemins se sont séparés, mais je ne peux te détester pour m'avoir tenu dans ce silence. Un silence qui m'a appris grandement, mais à un très grand prix: je t'ai perdue toi. Une défaite. Heureusement, j'apprends de mes erreurs - des nôtres - et je continue à marcher droit en sachant que je suis toujours vainceur dans une situation que tout le monde est perdant sauf s'ils réalisent qu'ils sont aussi vainceurs. Ta place dans mon coeur est toujours là, mais je ne pourrai plus jamais t'aimer. Le ciel s'est ouvert une fois de trop.
Te remerciant de tout coeur, tu m'as appris des choses que l'ont n'apprend pas dans les livres. La haine se transforme désormais en amour.
Te remerciant de tout coeur, tu m'as appris des choses que l'ont n'apprend pas dans les livres. La haine se transforme désormais en amour.
mardi 11 décembre 2007
A monster inside
Notre suicide. Ça changera le monde. Dans une vie où les voix sont étouffées et ignorées, la seule issue peut souvent paraître impossible à franchir. Se lancer dans le précipice. Profond. Très profond. Écoeurantite aigue, ne plus jamais vouloir se taire - vouloir se faire entendre par le monde entier. Se trouve un talent, devient une célébrité et oublie qui il est. Oublie d'écouter sa propre voix - comme nous le fesons tous. Plusieurs années passent. Une voix qui n'a pas servie à grand chose. Juste une célébrité de plus dans le monde. Reconnaissant qu'il n'est plus différent des autres, il se rappelle son enfance et ses idéaux. Veut redevenir l'ancienne personne qu'il était lorsque sa mère meurt de complications chirurgicales. Une chirurgie plastique. L'argent qu'il lui avait donné, à elle, pour cette chirurgie. Auparavant contre ses principes, mais plus maintenant. La foi qui renaît en lui. Plus forte que jamais, mais ses nouveaux discours ne donnent pratiquement rien. Il écrit toutes ses idées sur papier - papiers qui sont éparpillés sur son bureau. Grimpe au trente-huitième étage et saute. Maintenant, lui-même, éparpillé - sur l'asphalte. Des idéaux qui ne prennent vie que lorsque la mort arrive.
dimanche 9 décembre 2007
Turn up the satan
Petit garçon plutôt tranquille dans son propre monde, ne parle pas beaucoup et ne démontre pas beaucoup d'affection. Grandit un peu et devient un monstre; telle une décharge électrique, il ne peut arrêter. S'arrêter de faire des mauvais coups, des niaiseries et du mal - sans le vouloir. Il est joyeux, tout ça le rend heureux. Il s'amuse bien. Se fait punir encore et encore, mais ça ne le dérange pas - aucunes pénitences ne pourraient ruiner son amusement pour le temps qu'il peut durer. Les pulsions sont écoutées attentivement et ne laissent aucune place à la raison. Souvent blamé pour des choses qu'il n'a pas faites, le petit bonhomme n'est point dérangé. Il grandit encore, laissant la raison l'emporter sur les pulsions. Un être modifié par la société. Une femme qui ne fait que le pousser à bout, cet individu qui est maintenant un homme, pourrait retourner en arrière - laisser les pulsions le réclamer. Une rage accumulée qui ne fait que causer un orage violent pour lui, mais aussi pour elle. Surtout elle.
jeudi 6 décembre 2007
It's alright (The pulse is dying)
Une claque dans la figure - non, pas une baffe, mais plutôt un coup de poing. Si violent et agressant, des mots s'échappent de sa bouche. Un discours glacial envoyant des glaçons très pointus. Sourire sur la figure, la seule option est de rire. Rire d'elle et de ses propos aussi froids que son coeur et peut-être même son âme. Passe d'un élément à l'autre - la glace devient du feu. Finalement, pouvoir encore sentir un brin de passion chez elle; elle qui semblait morte en-dedans depuis un très long moment. Être content d'une discussion qui a tourné de mal en pire. Vraiment content. Capable de te reconnaître maintenant. Tout est correct. Ne jamais plus te voir, mais au moins t'ayant reconnu une dernière fois. Une vraie joie.
mercredi 5 décembre 2007
Don't hold your breath
Se souvient encore des nuits froides et sombres. Seulement capable de dormir parce que tu étais là. Là, près de lui - dans ses bras. Tu avais le coeur qui palpitait et le souffle court. En quasi état de détresse pour quelques moments, mais tu t'es endormie. Maintenant si calme, il peut s'endormir. Il s'endort. Son souffle arrête abruptement. Elle aussi. Dormir et ne plus jamais se réveiller - de faire face à la fatigue et aux cernes. À la vie et toutes les responsabilités qui nous entourent. Gambader dans les champs, sans aucuns buts, main dans la main. Elle et lui ensemble, pour toujours. Si seulement ils n'étaient pas morts, ils pourraient peut-être le faire. Tous deux morts, dans des rêves, mais pas ensemble. Tout est toujours plus beau dans le passé, sauf si tu décides de continuer à respirer. Prendre un vrai souffle de la vie qui nous anime. Il ne suffit que de respirer.
dimanche 2 décembre 2007
23:05 Oublier
À la première heure, je me suis levé. À la troisième heure, le thermostate grimpe rapidement, le travail ne fait que commencer. Déja la douzième heure qui arrive, mouillé comme un linge que l'on passe sous l'eau. L'humidité et la chaleur, plus collant que jamais. Pour la quatorzième heure, suffit de prendre une douche pour repartir à nouveau pour aller à la fête qui ne se trouve que dans une heure. La seizième heure, les bouteilles ouvrent et coulent à flot. Noyer notre estomac afin de submerger la tristesse qui nous entoure tous. La vingtième heure, les bouteilles vides ne laissent place qu'au malaise. Un estomac qui brasse, encore et encore, comme la tête qui est remplie d'incertitude. La vingt-deuxième heure arrive, couché sur un banc depuis un temps incertain - figé dans le temps. Ton corps saoul vient se poser sur le mien, tu m'embrasses plusieurs fois, mais moi, je ne réponds pas. Te laissant faire, comme un poisson hors de l'eau - tes lèvres trempées et puant l'alcool. Tu t'en vas et ne reviens pas. Vingt-trois heures et cinq minutes plus tard, je m'endors pour oublier. T'oublier toi. Si seulement je pouvais rester endormi.
This better go as planned
Tel un accroc à l'héroïne qui n'a plus un sou, je m'apprête à faire face à la vie. À une nouvelle vie, sans toi, chère drogue qui ne m'a que fait du mal. Un cadeau de Noël en avance, ton manquement à une réponse, m'a été grandement bénéficiaire. La saison est froide, plus que jamais, mais mon coeur se sent libre. Finalement libre, de passer à autres choses. La réalité n'est plus la même, mais il vaut mieux faire face à une réalité qui ne comporte pas de mensonges, de trahisons ou de faux espoirs. T'imaginant encore, assise sur moi en train de m'embrasser, les mots qui me viennent à l'esprit maintenant sont différents. Tu étais seule, le vide était comblé momentairement, n'est-ce pas ce que tu cherches toujours - encore et encore? Ce vide que tu connais restera toujours en toi, et moi, je ne le comblerai plus jamais. Par choix.
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